Le 13 mars 2013, au cours d'une expédition en mer Rouge et alors qu'il est occupé à fouiller le plus ancien port connu au monde, l'égyptologue Pierre Tallet reçoit un coup de téléphone urgent. Son équipe vient de mettre au jour, sur un autre point du site, un précieux dépôt de papyrus : les archives des équipes qui transportaient les pierres de la Grande Pyramide le long du Nil jusqu'au site de Giza, pendant le règne de Chéops. C'est sur ce dernier site que Mark Lehner a découvert les carrières de pierre, les méthodes de construction de la pyramide, et même le port de déchargement. La découverte des papyrus de la mer Rouge - les plus anciens documents de ce type retrouvés au monde - a représenté l'un des événements les plus remarquables dans l'histoire récente de l'égyptologie.
Il n'y a sans doute guère de période historique qui n'ait fait l'objet d'interprétations aussi contrastées que le Moyen Age : louée par les romantiques, dédaignée par les humanistes, elle est encore aujourd'hui tantôt considérée comme un repoussoir absolu, tantôt comme une source inépuisable d'inspiration et d'évasion. Pourtant, de quel Moyen Age parle-t-on ? De celui qui naît sur les ruines du monde romain, en construisant une société originale faisant la synthèse des héritages antique, germanique et chrétien ? De celui des chevaliers et des paysans, avec ses cathédrales qui aujourd'hui encore marquent le paysage de nombreuses villes d'Europe ? Ou encore de celui des villes foisonnantes, de la culture florissante et de l'expansion économique et territoriale de l'Occident ? Définie en creux dès l'époque moderne comme l' "époque du milieu" , c'est-à-dire celle comprise entre la chute de l'Empire romain et la Renaissance, le Moyen Age couvre en réalité une durée de mille ans, sur un espace immense allant de l'Europe du Sud à la Scandinavie, des îles Britanniques à l'Europe centrale.
Sans s'enfermer dans une vision figée en grands blocs faussement homogènes, le lecteur pourra ainsi connaître et comprendre une période essentielle, mais complexe, et évaluer la manière dont elle a influencé, et influence encore, l'histoire de l'Occident.
Il s'agit du troisième volume de la série à succès consacrée à l'histoire culturelle des animaux, dans lequel, à travers 80 illustrations et un plan la fois chronologique et thématique, Michel Pastoureau retrace l'histoire symbolique, littéraire, lexicale et artistique d'un animal, en l'occurrence ici celle du corbeau, qui tout à la fois intrigue, fascine ou terrifie. Oiseau noir, célébré par toutes les mythologies, le corbeau européen ne cesse de se dévaloriser au fil des siècles. Si l'Antiquité gréco-romaine loue sa sagesse, son intelligence, sa mémoire, le christianisme médiéval à sa suite le rejette violemment : c'est un oiseau impie qui occupe une place de choix dans le bestiaire du Diable, symbolisant l'incarnation du démon et de toutes les forces du mal. À l'époque moderne, la symbolique du corbeau continue de se dévaloriser, comme l'attestent les fables, les proverbes, les faits de langue et de lexique. Il reste un animal au cri lugubre, un oiseau noir de mauvais augure et devient même, dans un sens figuré, un dénonciateur, un auteur de lettres anonymes. On en a peur car il a partie liée avec l'hiver, la désolation et la mort. De nos jours, cependant, le corbeau semble prendre sa revanche : les enquêtes les plus récentes sur l'intelligence animale montrent que non seulement il est le plus sagace de tous les oiseaux mais qu'il est probablement aussi le plus intelligent de tous.
Avec cet ouvrage retraçant l'épopée de la pierre de Rosette et la bataille des hiéroglyphes, il n'était pas question de faire un énième livre sur le sujet mais de remettre en lumière le rôle crucial tenu par les frères Champollion, le Déchiffreur, Jean-François (1790-1832), et son frère ainé, Jacques-Joseph (1778-1867), grâce à leur riche correspondance.
À travers une sélection puisée dans la correspondance des deux frères, inédite pour la majorité, le livre donne à voir les liens affectifs et intellectuels qui unissaient ces deux frères, mais aussi le raisonnement et les recherches de Jean-François Champollion. C'est en travaillant main dans la main qu'une méthodologie de travail s'est mise en place pour réussir à comprendre le système hiéroglyphique et à le traduire.
Présentées, annotée et enrichies d'encarts contextuels les rendant accessibles à tout public, ces lettres plongent le lecteur dans les coulisses d'une des découvertes les plus spectaculaires de l'histoire : après 1500 ans de mystère, l'Égypte antique a parlé de nouveau.
On dit volontiers de l'archéologie qu'elle est passion. Et c'est vrai. L'amour n'est donc pas loin, et il semble donc (presque) simple d'en faire un dictionnaire qui le décline à l'envi ! Elle est aussi science, sérieuse et savante. C'est avec ces certitudes, et avec la conviction qu'il fallait oser, que ce dictionnaire amoureux a été conçu. Un mot le résume sans doute, celui de mosaïque, invitant le lecteur à un regard à deux distances : de près, au niveau de la notice attendue ou qui le surprendra, érudite ou humoriste qui donnera des détails sur un aspect en particulier de l'archéologie ; de loin, à un niveau plus global de l'ouvrage qui lui donnera une vision d'ensemble de l'archéologie telle que l'auteur la vit, l'aime, l'étudie, l'enseigne et la promeut. C'est donc ainsi guidée, que la liste des entrées a été déclinée, de A à Z en n'omettant aucune des lettres de l'alphabet. S'y côtoient donc : Angkor, British Museum, céramique, civilisation, détectoriste, Dieu, Gaulois, Il était une fois l'homme, Jones (Indiana), Lascaux, Néandertal, préfet, Rahan, sexe, Sutton Hoo, Taureau, trous (de poteaux), Xi'an, ZEE, et tant d'autres !
Dans notre mémoire nationale, l'éclat du règne de Charlemagne a éclipsé celui de son petit-fils et homonyme, Charles II, surnommé Ie Chauve. Pourtant, il est l'un des trois rois qui, en 843, par le fameux traité de Verdun, ont organisé la succession de l'ensemble des royaumes francs, lui-même recevant la Francie occidentale. Il est celui qui à Noël 875, deux ans avant sa mort, reçut à Rome la couronne impériale, à l'imitation de son grand-père dont il s'est efforcé sa vie durant de restaurer la grandeur. Charles le Chauve est alors le phare de l'Occident chrétien, la réincarnation de l'empereur Constantin, le successeur spirituel du roi David, le plus haut serviteur du Christ qui, affirme le pape, l'a consacré Sauveur du monde. Inhumé à Saint-Denis, sanctuaire de la légitimité française, il est l'autre grand Carolingien.
Entreprenant, habile, obstiné, il conçut le rêve de dilater l'héritage de ses pères jusqu'au-delà des limites que le milieu du IXe siècle pouvait concevoir. Pourvu d'une haute culture aiguisée par sa curiosité d'esprit, à l'aise dans les plus graves questions théologiques et politiques, attentif à sa propre image, il s'est entouré d'une pléiade de savants et d'artistes qui s'employaient à le célébrer dans des ouvrages admirables, encore visibles. Cette lumière qui l'a nimbé et a éclairé son époque est ici restituée, au fil des grandes journées qui décidèrent de son destin et de celui du royaume de France alors en formation.
Dans ce nouvel opus de la collection «Les Erreurs», découvrez le dessous des cartes, les erreurs qu'elles ont induites ou qu'elles reproduisent. Arpentez une histoire du monde et des civilisations à travers le prisme de la cartographie. Politiques, historiques ou géographiques, volontaires ou accidentelles, ces erreurs ont toutes quelque chose à raconter.
Des cartes de l'Empire romain aux frontières fluctuantes de GoogleMaps en passant par les cartographies amérindiennesaux et les cartes intentionnellement fausses de l'URSS, on constate à quel point ces erreurs influent sur le rapport que les humains entretiennent avec le monde.
Le catalogue raisonné Les Sculptures grecques de l'époque impériale. La collection du musée du Louvre est l'occasion de découvrir un vaste corpus de cinq cent quarante statues, statuettes, têtes, torses et reliefs de tout format. Ces oeuvres ont été créées du ier siècle au ive siècle après J.-C., quand la Grèce n'était plus maîtresse de son destin mais demeurait un foyer artistique de premier plan - cette Grèce conquise qui a conquis à son tour son farouche vainqueur, Rome, comme le disait Horace. Le marbre dans lequel elles sont sculptées est souvent blanc, qu'il vienne du Pentélique, de Paros ou de Thasos, mais patiné par le temps de mille manières. D'autres marbres, surprenant, peuvent être noir, rouge ou gris. Feuilleter les pages de cet ouvrage permet ainsi de remarquer toutes les nuances des matériaux que les artistes et les artisans de l'Antiquité aimaient tailler pour représenter une myriade de scènes et de personnages mythiques ou historiques.
Toutes ces oeuvres sont parvenues en France au fil des siècles depuis le règne de Louis XIV : le catalogue rappelle que certaines des statues présentées ont jadis peuplé la galerie des Glaces ou le parc de Versailles. D'autres ont révolutionné la perception de la civilisation gréco-romaine au xixe siècle. Beaucoup stimulent aujourd'hui encore l'imagination des visiteurs du Louvre.
Poésie de coeur et poésie de cour, cette anthologie célèbre les quatre siècles fondateurs de la poésie française, du x??? au x?? siècle, de Guillaume IX d'Aquitaine à François Villon en passant par la comtesse de Die, Ruteboeuf, Christine de Pizan ou encore Charles d'Orléans.
« On doit au Moyen Âge, écrit Michel Zink dans sa préface, d'avoir tissé le lien indissoluble entre la poésie et l'amour. » Le soupirant rend hommage à sa dame par un poème parfait, stylisé et achevé, il transcende son amour par l'écriture. Ce faisant, ce Moyen Âge poétique invente l'amour courtois. Amants souffrant du mal d'amour, dames lointaines et messagers confidents contribuent à transformer les relations amoureuses à travers l'Europe et marquent durablement l'imaginaire de notre civilisation.
Troubadours et trouvères choisirent de composer dans leur langue maternelle, en langue d'oc et en langue d'oïl. Ils offrent ainsi leurs lettres de noblesse à une lyrique en langue vulgaire, c'est la naissance de la poésie moderne. Chaque poème est publié dans sa traduction en français moderne et dans sa version originale.
Une liberté d'esprit et un appétit de vivre saisissants émanent de cette production poétique. Par son humanité, sa tendresse et son humour, cette célébration de l'amour, de la vie et de la nature nous touche et nous inspire.
Si le gothique flamboyant des XIV? au XV? siècle évoque la monumentalité des cathédrales, il fait éclore des trésors d'art d'un tout autre genre, moins ostensibles, mais tout aussi sublimes : les peintures de manuscrits. Objet rare et recherché avec ses peintures magistrales, ses lettrines rehaussées d'or, ses reliures en ivoire, en or ou en velours, le manuscrit enluminé sort du strict cadre clérical.
Épris de luxe et d'éclat, princes et riches mécènes passent des commandes fastueuses, comme le Livre du Coeur d'Amour épris de Barthélemy d'Eyck, ou encore Les très riches heures du duc de Berry. Les artistes rivalisent de minutie et de délicatesse dans le rendu de la lumière, des proportions ou des perspectives qui annoncent déjà la Renaissance.
Ces trésors méconnus, conservés à cause de leur fragilité dans les fonds des bibliothèques et musées, sont ici dévoilés. Notre publication crée, à partir d'une sélection de 200 miniatures, de véritables tableaux, reproduits en de puissantes pleines pages. Un spectacle exceptionnel !
Un nouvel ouvrage sur Rome pourrait sembler superflu, après les fleuves d'encre qui ont déjà coulé sur le sujet.
Il manquait toutefois, parmi toutes les publications disponibles, un ouvrage agréable à lire, bien que scientifiquement irréprochable, présentant une vaste fresque de cette merveilleuse aventure artistique qu'est Rome.
En d'autres termes, il n'existait pas de publication capable d'offrir une vue générale tout en soulignant les liens et les différences entre les diverses périodes.
En réalité, écrire sur l'art de Rome veut dire, bien souvent, écrire sur l'art mondial. Cité unique et inimitable, Rome n'a pas seulement joué le rôle incontesté de catalyseur artistique, depuis les merveilles de l'époque impériale jusqu'à la splendeur de l'Ecole de Rome, mais elle a été également un carrefour entre l'Est et l'Ouest aussi bien qu'entre l'Italie du Nord et celle du Sud.
Au cours de son histoire plus que millénaire, Rome a joué à de nombreuses reprises le rôle de capitale de toute l'Europe. C'est pourquoi un panorama complet et concis (ce n'est pas contradictoire) depuis les origines jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, avec une conclusion consacrée au dernier grand exploit de la scène artistique romaine (L'Ecole de Rome) peut permettre d'expliquer la nature et les raisons de cet extraordinaire " happening " historico-artistique. Ainsi, en feuilletant cet ouvrage, fruit de longues années de travail des plus grands spécialistes, le lecteur revivra le processus de stratification culturelle, urbaine et architecturale qui a progressivement conduit Rome de sa position de village à celle de capitale d'un Empire s'étendant sur tout le bassin méditerranéen : siège de la papauté, commune médiévale, gloire de la Renaissance, berceau du Baroque, lieu de naissance du Néo-classicisme.
Sans l'art de Rome, la culture ne serait que l'ombre d'elle-même : toute l'histoire de Rome est intimement entrelacée avec l'histoire du monde et celle de la pensée artistique occidentale.
Alliant le luxe d'un beau-livre d'art à la qualité d'informations des meilleurs livres d'histoire, la réédition de ce best-seller, rédigé par les plus grands experts en fouilles archéologiques de la région vésuvienne, nous entraîne dans la fascinante histoire de l'un des plus grands trésors archéologiques de tous les temps.
LIVRE Un livre impressionnant de par sa taille, la qualité de son contenu et la beauté de ses images, signées par le grand photographe d'art, Araldo De Luca. Une invitation à plonger dans le passé de cette cité ensevelie tragiquement sous les cendres du Vésuve un jour de l'an 79, qui, paradoxalement, apparaît pleine de vie. Et c'est justement la vie de cette cité figée au sommet de sa gloire, il y a de cela plus de 20 siècles, qui ne cesse de fasciner. Ce trésor archéologique constitue, tel un instantané, une source inépuisable de connaissances, d'études et de découvertes que plus d'une dizaine d'experts nous livrent ici : de ses merveilles picturales, urbanistiques et architecturales, à l'histoire de la région et de la botanique ; de la vie religieuse et sociale à l'économie de la cité et la vie au quotidien de ses habitants que chaque rue pavée, maison, boutique, atelier d'artisan, fresque et mosaïque raconte à sa façon. Le tout complété par un aperçu chronologique, un glossaire et une vaste bibliographie. Un voyage passionnant dans le passé et son histoire.
« Voici donc le Dictionnaire amoureux du vin sous forme d'album. Pour qu'il ne grossisse pas jusqu'à l'obésité, j'en ai retiré des textes. Les plus importants et les plus amusants demeurent. Ils sont accompagnés d'illustrations choisies avec grand soin. Il est évident que la beauté chatoyante, la gaieté, l'humour et la sensualité gourmande des images ajoutent aux plaisirs de lire et de boire. » Bernard Pivot Ce livre est la déclaration gourmande et amoureuse de Bernard Pivot aux mondes du vin. Il évoque les grands domaines et les grandes régions viticoles, les grands noms et les millésimes qui font rêver tous les amateurs.
D'abord, des petites communautés d'habitants s'installent au fond du golfe Adriatique, au milieu d'eaux salées et de terres humides. Déjà, elles se livrent à des échanges.
Puis commence la construction d'une ville et d'une puissance marchande capable de dominer le commerce méditerranéen et de mettre en scène sa gloire dans le spectacle de la place Saint-Marc, de ses palais et de ses églises.
L'histoire de Venise se confond aussi avec celle d'une république qui, de modèle pour la pensée politique, s'est transformée, à la veille de sa brutale disparition en 1797, en un triste exemple d'État aristocratique et autoritaire.
Ce grand entrepôt du négoce international, cette métropole animée au XVIe siècle par un rebond industriel, devient encore, à l'heure des redimensionnements de son rôle économique, une capitale culturelle et la cité du Carnaval.
Toutes ces vies successives de Venise se prolongent et se renouvellent après la chute de la République. L'ouvrage les ressaisit dans un récit inscrit dans la longue durée, jusqu'aux défis que doit relever la Venise d'aujourd'hui, vidée de ses habitants, confrontée aux périls de son site fragile et à ces autres risques liés au tourisme de masse.
De la lagune à la Méditerranée orientale, de la ville aux campagnes de la Terre Ferme, sur ces territoires se jouèrent les mille et une existences vénitiennes, celles des acteurs, connus et surtout inconnus, d'une histoire totale.
Prenant appui sur une intime connaissance des archives, sur une bibliographie internationale et une familiarité nouée de longue date avec Venise, Élisabeth Crouzet-Pavan retrace mille cinq cents ans d'une histoire profondément renouvelée, éclairée par une somptueuse iconographie.
"Remontez le temps jusqu'à l'ère secondaire (- 252 à - 66 millions d'années) et plongez dans un monde aquatique où de spectaculaires reptiles incluant des prédateurs géants n'ont rien à envier à leurs contemporains terrestres, les dinosaures !
Ce livre vous fait découvrir l'univers de ces fascinants animaux, retournés à l'eau quelques millions d'années après que les premiers vertébrés en sont sortis, et leurs étonnantes modifications tant anatomiques que physiologiques et comportementales.
Un voyage étourdissant, 20 000 lieues sous les mers et durant 180 millions d'années, à la rencontre des ichthyosaures, plésiosaures, mosasaures et bien d'autres ! Si aujourd'hui ne subsistent que quelques tortues et serpents marins, ce livre richement illustré vous permet de découvrir le passé glorieux des reptiles marins et leur extraordinaire diversité."
Source constante d'inspiration et d'expression pour les artisans, artistes ou designers, la céramique est l'une des plus anciennes formes d'expression artistique de l'humanité. En déroulant le fil historique mondial de la céramique, ce livre, telle une anthologie, révèle les multiples caractères (artistiques, esthétiques, utilitaires, techniques), de ce médium, qui n'a cessé de se réinventer, de bousculer les codes et les usages, à partir d'une « recette », proche de l'alchimie, qui a peu évolué au cours de l'histoire.
C'est une histoire internationale de la céramique, comprenant des textes inédits, mais également essais fondateur sur le sujet, qui est ici proposée.
Auteurs : Stephanie Le Follic, Unesco.
Tim Ingold, anthropologue Manchester University.
Namita Wiggers, théoricienne du Craft, Asheville University.
Jean Girel, céramiste, historien de la céramique.
Thomas Golsenne, spécialiste de l'ornement, Université de Lille.
Marie-Charlotte Calafat, Mucem, Marseille.
Glenn Adamson, théoricien du Craft.
Sotesu Yanagi, artiste, philosophe.
Garth Clark, historien de la céramique.
James Clifford, universitaire.
Ezra Shales, College of Art and Design, Massachussets.
François Lissarrague, historien spécialiste des vases antiques grecs.
Anne Dressen, commissaire d'exposition au musée d'Art moderne de Paris.
Anne-Claire Schumacher, Ariana Museum, Genève.
Erik Scollon, artiste et éditeur.
Natsuko Uchino, Artiste, enseignante à École du Mans.
Fréderic Bodet, Conservateur de collections et commissaire d'expositions.
Jenni Sorkin, historienne de l'art et du féminisme, Santa Barbara University.
Nicki Green, artiste.
À travers l'étude de nombreux documents d'archives, de plans et d'une précieuse iconographie, cet ouvrage parcourt trois siècles de l'histoire animalière de Chantilly, depuis Anne de Montmorency et Madeleine de Savoie au XVIe siècle, jusqu'au dernier prince de Bourbon- Condé au XIXe siècle, réservant une place à l'exécution tragique des animaux et au démantèlement programmé de leur habitat à partir de 1792.
Cette évocation de l'exotisme animalier des jardins du château de Chantilly raconte aussi le développement et le rayonnement de l'une des plus somptueuses ménageries du Royaume.
Voulue conjointement par le Grand Condé et par son fils Henri-Jules dès la fin du XVIIe siècle, la Ménagerie de Chantilly est le point de convergence de la zoologie, de l'architecture animalière, de l'art, de la curiosité scientifique et de la vie mondaine des XVIIe et XVIIIe siècles.
Comment sommes-nous devenus humains ? Si la question de l'origine de l'Homme fascine le grand public, et souvent les chercheurs eux-mêmes, celle de l'évolution humaine et de ses processus est méconnue. Mais aussi cruciale pour la connaissance de notre espèce que l'apparition des « premiers Hommes » est la longue histoire du développement des traits qui nous caractérisent, la culture et le langage au premier chef.
Comment les « arbres » de l'évolution humaine sont-ils construits ? Comment les nombreuses espèces d'Hominines connues sont-elles définies et situées sur leurs rameaux ? Comment la génétique des populations et la biologie moléculaire s'accordent-elles avec les conclusions tirées de l'étude des fossiles ? Comment penser l'articulation de l'évolution biologique et du devenir culturel ? Les transformations du cerveau éclairent-elles l'émergence de la cognition humaine, et celle du langage ? Quelle place les « scénarios d'hominisation » donnent-ils à la femme dans l'histoire du devenir humain ? Comment, enfin, concevoir l'« exception humaine » dans l'histoire du vivant ?
Ce livre s'attache à dévoiler les concepts, les présupposés et les implications des sciences de l'évolution humaine aujourd'hui. Il éclaire ainsi la question - qui résume toutes les interrogations philosophiques : qu'est-ce que l'Homme ?
Que savons-nous de la naissance de l'Univers ? Qu'en disaient les Grecs ? La mythologie chinoise ? Les Aztèques ? Et Einstein ? La Terre est-elle plate ? Carrée ? Ronde ? Tourne-t-elle autour du Soleil, ou est-ce l'inverse ?
Avec ses histoires extraordinaires et ses illustrations spectaculaires, ce livre explore la fascination de l'humanité pour les mystères du ciel. Traversant le temps et les civilisations, dévoilant mythes, croyances et théories scientifiques, il brosse une magnifique chronique de l'imaginaire et de la découverte du cosmos.
"Tête de linotte ! " , "cervelle de piaf ! " ... Les humains abusent de noms d'oiseaux et se moquent au passage de leur prétendue bêtise. Mais savons-nous réellement de quoi nous parlons ? De la corneille japonaise qui casse ses noix en utilisant les feux de circulation, de la fauvette à tête noire qui fait la liaison pôle Nord / pôle Sud, du geai buissonnier qui sait évaluer "la date" de péremption des aliments cachés ou de la pie qui imite à la perfection la sonnerie du téléphone ? ...
Les exemples abondent, amusent, intriguent, et remettent en question nos clichés. Nathan Emery nous guide avec clarté dans les méandres du cerveau aviaire. Au terme de ce voyage, vous ne regarderez probablement plus seulement les oiseaux pour la beauté de leur plumage et la grâce de leur vol, mais aussi pour leurs exceptionnelles facultés d'adaptation, d'orientation, de communication, et même de créativité !
Les Portes de Paris s'ouvrent à vous. Patrimoine d'une étonnante richesse, les portes participent au décor de nos villes et villages, même si les passants que nous sommes ne les remarquent guère !
La multitude de leurs formes et de leurs décors témoigne de l'inventivité et du savoir-faire des architectes, sculpteurs, menuisiers et ébénistes, ferronniers et serruriers, fondeurs, verriers...
Pour mieux signifier ses fonctions, la porte se pare aussi de différents éléments, plus ou moins ornés. Ainsi le heurtoir qui annonce le visiteur, puis qui laisse sa place à la sonnette, mais également le judas, ancêtre de notre "oeil de porte", et bien sûr les poignées de portes.
Ce patrimoine quotidien est un patrimoine fragile : décors arrachés, taggués, les poignées et les heurtoirs dérobés, il attire bien des violences et des convoitises. A nous de le protéger !
Et pour bien protéger, il est souvent indispensable de connaître.
C'est ce que vous proposent Claude Abron avec ses superbes photographies et Laurence de Finance avec ses commentaires historiques et techniques, à travers une promenade dans Paris au fil de ses arrondissements.
Classé au titre des monuments historiques depuis 1875 sous l'impulsion du propriétaire de l'époque, le château de Vaux le Vicomte s'est très vite imposé comme un modèle du génie artistique du XVIIe siècle. Nicolas Fouquet, propriétaire d'origine, a su s'entourer des esprits les plus brillants de son époque, l'architecte Louis Le Vau, le peintre Charles Le Brun et le jardinier André Le Nôtre, pour créer une harmonie parfaite entre architecture et paysage. À l'occasion de cet ouvrage, des photographies inédites et réalisées pour l'ouvrage du château et de ses jardins ont été réalisées.
Fontainebleau connaît sous le Premier Empire (1804-1815) une période fastueuse. Napoléon Ier y fait plusieurs séjours (1804, 1807, 1809, 1810), riches d'événement politiques ou familiaux, qui témoignent de son attachement pour le palais. En le faisant restaurer à grands frais sous la houlette des architectes Leroy puis Hurtault (1810), l'Empereur a également montré la place éminente qu'il souhaitait redonner au site au sein des palais impériaux. Au cours de son règne, les toitures sont rétablies, les décors intérieurs restaurés, les appartements remeublés, le théâtre rénové, l'aile Louis XV aménagée, les jardins renouvelés dans le goût de l'époque. Mais, malgré cette activité ininterrompue, son oeuvre de restaurateur, trop respectueuse du château, reste difficile à cerner, tandis que les régimes qui lui ont succédé se sont ingéniés souvent à effacer ses apports. Tel est l'enjeu de l'exposition qui se propose de remettre en valeur l'oeuvre de Napoléon à Fontainebleau, d'analyser les projets abandonnés à la chute du régime, voire de révéler des épisodes inconnus mais extraordinaires, comme les envois de nombreux tableaux du Louvre, provenant le plus souvent des galeries allemandes conquises, qu'il fallut restituer en 1815.
Ce catalogue reconstitue les traces laissées à Fontainebleau par l'Empereur dans l'architecture, la peinture, la sculpture, les jardins, les arts décoratifs et les bibliothèques, tout en illustrant la « grande histoire
Pendant plus de trente ans, Francis Hallé et ses collègues ont exploré les canopées des forêts tropicales en les survolant dans le Radeau des Cimes et quelques autres engins qu'ils ont inventés dans ce but. Ce livre très illustré retrace leurs aventures et les différentes missions qu'ils ont menées à bien.