Avec la révolution agricole, les Sapiens cohabitent non plus par dizaines d'individus, mais par millions...
Pour se nourrir, partager des informations et simplement vivre ensemble, les humains érigent alors les piliers de la civilisation mais tombent aussi dans un piège dont nous ne sommes pas encore sortis !
Et si notre présent s'était joué il y a 12 000 ans ?
Harari, Vandermeulen et Casanave décryptent en bande dessinée un nouveau chapitre de l'histoire de l'humanité.
Animal insignifiant parmi les animaux et humain parmi d'autres humains, Sapiens a acquis il y a 70 000 ans des capacités extraordinaires qui l'ont transformé en maître du monde.
Harari, Vandermeulen et Casanave racontent avec humour la naissance de l'humanité de l'apparition de Homo sapiens à la Révolution agricole.
Une bande dessinée pour repenser tout ce que nous croyions savoir sur l'histoire de l'humanité.
Thomas Münzer constitue le second volume de la trilogie « La passion des Anabaptistes ». Il aborde la théorisation de la révolution et conte le second soulèvement populaire du début du xvie siècle dans le Saint-Empire romain germanique.
Pendant les guerres paysannes, le jeune Martin Luther prit la défense des paysans et des miséreux et prêcha des idées plutôt guerrières, suggérant par exemple de « se laver les mains avec le sang des évêques et des cardinaux de Rome ». La jeune secte anabaptiste, à cette même époque (1517), adhéra pleinement au discours de Luther et diffusa avec lui une haine énergique de Rome.
Apparut ensuite, vers les années 1520, un certain Thomas Münzer, jeune théologien atypique qui se fit rapidement connaître comme le nouvel héros de la révolte paysanne et mit en place une véritable ligue secrète et séditieuse, ayant pour objectif de déstabiliser le pouvoir en place. Ses discours étaient plus durs encore que ceux prêchés par Luther, si bien que ce dernier fit marche arrière assez rapidement et opta pour la diplomatie, préférant les intrigues et les compromissions avec les instances au pouvoir. Dérouté par ce Münzer venu de nulle part, Luther s'éloigna de plus en plus des vues du champion des anabaptistes et finit par lui jeter publiquement l'anathème.