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Depuis sa première édition, il y a plus de dix ans, le succès d'Historiquement correct ne s'est jamais démenti. Loué pour son indépendance d'esprit, plébiscité par le grand public, Jean Sévillia reprend un à un les noeuds gordiens de notre histoire pour remettre les pendules à l'heure en évitant les détournements idéologiques qui foisonnent lorsqu'on lit le passé à l'aune du présent.
En découle un récit souvent novateur et toujours limpide servi par une plume d'envergure.
Conjuguant la profondeur de l'historien et l'esprit de synthèse du journaliste, Jean Sévillia nous raconte avec talent et passion la grande Histoire de la France, des origines à aujourd'hui.
À l'heure où certains semblent avoir honte de notre passé, il fait le choix d'insister sur ce qui nous honore et ce qui nous unit, même dans les pages difficiles de notre Histoire, afin de souligner le caractère exceptionnel de notre pays, si riche en événements et en figures de proue - convoquant Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Jeanne d'Arc, Henri IV, Richelieu, Louis XIV, Napoléon, Charles de Gaulle et jusqu'à nos présidents de la République.
Oscillant de crises en révolutions, la France a toujours su surmonter ses divisions pour se réinventer et inspirer le monde, que ce soit par ses idées et ses sources - les racines chrétiennes, l'humanisme de la Renaissance, les Lumières, les intellectuels du XXe siècle - ou par ses modèles politiques successifs : la monarchie forte, l'Empire, les républiques parlementaire puis présidentielle.
La richesse et la beauté des nombreuses illustrations forment l'écrin de ce grand récit, personnel, vivant et exhaustif, accessible à tous et qui comble une lacune.
Le plaisir d'apprendre en élevant l'esprit insuffle la conviction de la permanence d'un destin français, et, partant, les raisons d'espérer.
En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique. Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans l'espace public, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou de la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, du Jésus de l'Histoire à la place de l'islam dans notre histoire nationale, avec la même liberté de ton et la sûreté d'information qui avaient contribué à l'exceptionnel succès d'Historiquement correct, Jean Sévillia sort des chemins balisés par le politiquement correct.
Tous les Français, naguère, étaient élevés selon des valeurs identiques. Il existait une France de gauche et une France de droite, une France laïque et une France chrétienne, mais la morale de l'instituteur ressemblait à celle du curé. À partir des années 1970, sous l'effet d'une double révolution - celle de la société et celle des idées -, chacun a pris l'habitude de définir ses propres critères du bien et du mal. Le résultat, aujourd'hui, c'est que les règles collectives s'effacent, ouvrant la porte à une société éclatée, où le seul guide est l'intérêt personnel. Une tendance encouragée par le moralement correct qui prêche le principe de plaisir, le droit à la différence, le devoir de tolérance, la transgression des traditions, la relativité des conventions. Mais peut-on vivre sans valeurs partagées ? Pour sortir de la crise qui se manifeste des banlieues à l'école, de l'État à la famille, du travail à la culture, il faudra bien réinventer des codes communs.