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Qu'est-ce que le Campaniforme ? Pourquoi ce phénomène, caractérisé par la vaste répartition d'une céramique uniforme dans l'Europe du IIIe millénaire avant J.-C., a-t-il fait couler tant d'encre ? Que signifie cette poterie pour les cultures qui l'ont adoptée, utilisée voire reproduite ? Quel est l'impact de ses vases dans les communautés de la fin du Néolithique ? Que sous-tend finalement ce témoignage d'une certaine union européenne ?
A travers une analyse typologique et technologique d'un échantillon de vases français et anglo-normands, cet ouvrage se propose de réexaminer les données engrangées par plusieurs générations de chercheurs.
La caractérisation des productions, à l'échelle régionale puis nationale, aboutit à la définition d'ensembles au sein des céramiques campaniformes. Les indices permettant de reconstituer l'histoire et l'évolution de ces productions sont passées au crible, de même que les hypothèses quant à leur diffusion.
Au final, la reconstitution des mécanismes et des routes empruntées pour la propagation des vases met en relief la variabilité du Campaniforme, qui englobe en fait plusieurs réalités historiques.
Pendant longtemps, la périodisation de l'âge du Bronze régional s'est appuyée sur les objets métalliques découverts en grand nombre dans le nord de la France.
L'ampleur du renouveau des connaissances lié au développement de l'archéologie préventive depuis une vingtaine d'années nécessitait une nouvelle synthèse.
Les actes de cette table ronde de Lille réunie à l'occasion du congrès du CTHS de Lille, livrent une riche documentation issue d'une quinzaine de régions de la façade atlantique, de la Normandie jusqu'aux Pays-Bas. Ces ensembles céramiques et funéraires permettent de dresser cet indispensable bilan de nos connaissances sur les territoires, cultures et sociétés rattachés au complexe culturel atlantique.
Cet ouvrage, état actuel de la recherche sur l'âge du Bronze atlantique est dédié à la mémoire de Jacques Briard qui nous a quitté récemment et dont toute la vie de chercheur a été consacrée à cette période et à ce domaine. Ce livre est un modeste hommage au savant et à l'humaniste, à l'animateur dévoué de la recherche protohistorique française.
(publié avec le soutien de l'Association pour la promotion des recherches sur l'âge du Bronze (APRAB)
Les approches paléoenvironnementales récentes permettent de suivre précisément les phases de déprises et d'emprises agricoles, depuis le début du Néolithique jusqu'à nos jours, mais l'Âge du Bronze n'avait pas jusqu'alors bénéficié des mêmes études pluridisciplinaires liant dynamique de l'environnement ancien et approche culturelle. Le Bronze moyen correspond souvent à une forte déprise agricole et une détérioration climatique, encadrées par des systèmes agro-pastoraux développés et les améliorations climatiques des périodes du Bronze ancien et final. À partir de ce schéma très simple (simpliste pour certains), il a paru intéressant d'élaborer une problématique globale touchant aux recherches des interactions sociétés/environnement sur la longue durée. Ce questionnement se place dans la suite d'un programme de recherche développé dans le cadre des projets ECLIPSE-CNRS en 2002-2004 : « Emprises et déprises agricoles, expansion et régression des sociétés entre 3500 et 2500 BP en Europe occidentale : déterminisme climatique ou/et phénomènes socioculturels ».
La mise en place du cadre chronologique absolu « revisité » grâce aux datations 14C de grande précision, les caractéristiques climatiques de l'époque concernée, les habitats et l'occupation du sol, la culture matérielle, les pratiques funéraires et l'évolution sociale,
l'identification et la mise en parallèle des différentes dynamiques observées (climat, environnement, cultures archéologiques) ont donc été abordées avec une approche critique des données et des propositions de modèles explicatifs. Ces contributions démontrent qu'il n'y a pas toujours de lien direct entre péjoration climatique, crise sociale et économique.
Cet ouvrage s'adresse aux spécialistes de l'Âge du Bronze et du paléoenvironnement, mais aussi plus largement aux historiens, sociologues, géographes et économistes intéressés par ces évolutions séculaires du rapport homme/climat/environnement.