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Un peu partout dans le monde, des maîtres ont voulu que les meilleurs de leurs serviteurs ne leur survivent pas.
Souvent, ce furent ces serviteurs eux-mêmes qui se portèrent volontaires pour suivre leur maître dans la mort, entendant ainsi témoigner du caractère extrême de leur fidélité à son égard. Une fidélité jusque dans la mort, une mort inutile et parfois cruelle. Et l'on comprend que, pour un maître, avoir eu durant sa vie de tels hommes à sa disposition, avoir bénéficié du support de tels fidèles, c'était déjà détenir un grand pouvoir.
Un pouvoir dans lequel nous verrions volontiers l'origine de l'Etat.
Dans certaines sociétés, des hommes et des femmes pouvaient être mis à mort lors du décès d'un personnage important.
Leurs corps étaient déposés dans sa tombe et ils étaient sensés l'accompagner dans son ultime voyage. Cette coutume fut autrefois extrêmement répandue de par le monde, ainsi qu'en témoignent d'innombrables documents archéologiques, historiques ou ethnologiques. Une telle pratique fait horreur à la mentalité occidentale, et l'on l'a peu étudiée. On l'a mal comprise. On y a vu une forme de sacrifice humain, ce qu'elle n'était pas.
On l'a crue limitée aux rois et à leurs suivants, alors qu'elle fut généralisée dans de nombreuses sociétés qu'étudie l'ethnologie.
Aujourd'hui, les sciences sociales ont accumulé un bagage impressionnant de connaissances dans les domaines de l'ethnologie, de l'histoire et de l'archéologie, permettant de nouvelles approches dans une vision globale des sociétés humaines.
Si d'idée d'une évolution des sociétés n'est, en dehors de quelques écoles américaines, acceptée par personne en anthropologie sociale, il est possible de proposer une classification des sociétés à travers trois critères : l'économie, le politique et l'organisation sociale. Le génie humain a su inventer différents systèmes pour gérer l'existence des individus en collectivité et leurs rapports entre eux.
A travers le temps et le monde, Alain Testart décrit ces différentes sociétés, et, comme un biologiste, tente dans cet essai d'anthropologie sociale d'en faire une classification.
Aux confins des terres émergées, l'Europe a longtemps constitué une aire marginale pour les populations humaines (Neandertal). L'évolution mécanique de notre anatomie fut largement réalisée ailleurs, au sein des vastes masses continentales d'Asie et d'Afrique (Cro-Magnon). Cette humanité en pleine expansion démographique élabora des systèmes de valeurs adaptés à ses contraintes internes. Armée d'une métaphysique nouvelle, fondée sur la conquête des forces naturelles par l'esprit, elle déborda progressivement ses aires d'origine et s'étendit, vers l'ouest, à tout le continent. Nous la reconnaissons à son anatomie, à ses traditions, à ses arts et à ses mythes. Ses raffinements techniques jouèrent avec des forces mécaniques récemment domptées, où l'énergie fut mise en transformation. Les matériaux souples et résistants furent empruntés aux espèces animales. La particularité essentielle y fut de glisser un monde de symboles, entre la réalité et l'action, autant dans les armes que dans les images. Ces populations modernes subsistèrent jusqu'à nous ; elles fondèrent l'Europe et enclenchèrent son histoire.
Il est d'étranges religions où l'on n'élève pas de temple, où l'on ne fait pas d'offrandes ni de sacrifices, pas plus que l'on n'adresse de prières.
Les religions aborigènes australiennes sont de celles-ci et l'auteur soutient de plus que ce sont des religions sans dieux. A partir de cet exemple privilégié, il nous invite à une réflexion plus générale sur les religions et sur leur contexte social et, plus particulièrement, à revenir sur le thème du don, célèbre en anthropologie, et à le rapprocher de celui de l'offrande. Les hommes donnent à d'autres hommes et, ce faisant, créent entre eux des liens ; ils " donnent " également leurs filles à marier ; de même, ils offrent des sacrifices aux dieux pour leur plaire ou pour s'assurer de leur alliance, et ils font des offrandes aux ancêtres, aux génies ou aux esprits.
Peut-on déceler quelque analogie entre façons de donner dans la société et façons de donner dans la religion ?
À l'image de toutes les sociétés prétransitionnelles, les populations agropastorales européennes du VIe au IIe millénaire av. J.-C. connurent un taux très élevé de mortalité infantile. Quel fut l'impact de cette faible espérance de vie des plus jeunes sujets sur les liens familiaux ? Les enfants morts firent-ils l'objet d'indifférence, comme on l'a longtemps supposé, ou au contraire bénéficièrent-ils de soins accrus ? Questionnement complexe que ce livre tente d'élucider en modifiant notre regard sur l'enfant du néolithique.
L'archéologie fascine, fait rêver.
Les enfants à la recherche de trésors. Les grands que le mystère attire. Mais quelle est-elle ? Depuis le XIXe siècle, l'archéologie a connu de profonds changements, tour à tour collecte de beaux objets, support d'une histoire des " civilisations ", examen de traces plus modestes laissées par l'homme et que des méthodes de plus en plus performantes permettent de comprendre. Les découvertes qui se sont succédées depuis deux siècles, parfois extraordinaires, souvent moins spectaculaires l'ont nourrie, construite, rendue omniprésente dans la société d'aujourd'hui.
Les vestiges encore enfouis sous nos pieds sont si nombreux qu'il ne se passe pas un jour sans une découverte. L'archéologie est science humaine. Telle est la conviction profonde de l'un de ses acteurs, Jean Guilaine. Fort d'une longue expérience de chercheur, d'homme de terrain, de professeur, de professeur, il s'en explique dans un entretien avec une autre archéologue, Anne Lehoërff. Les différentes facettes d'une archéologie qui permet d'écrire l'histoire de l'homme dans toutes ses dimensions sont ainsi abordées à travers un itinéraire personnel où la part du rêve n'est pas absente et dans un dialogue qui met l'accent sur l'objet d'étude de l'archéologie, sa situation actuelle au terme d'une longue histoire et son avenir possible.
L'occupation celtique en Italie, en Espagne et en Gaule méridionale.
Histoire romancée de la découverte des grandes tombes néolithiques (ou hypogéées) de la montagne des Cordes, à côté d'Arles.
A travers une sélection de 230 photographies, ce livre présente un panorama de l'art rupestre dans les Alpes françaises, italiennes et suisses.
En fond de vallée, dans les alpages ou encore près des sommets, à 3 000 mètres d'altitude, des milliers de gravures préhistoriques, médiévales ou contemporaines défient les intempéries. Plusieurs grands sites accueillent chaque année un public toujours plus nombreux, fasciné par ces signes et écritures, témoignages précieux des populations alpines depuis 5 000 ans. Pendant dix ans, Emmanuel Breteau a parcouru les Alpes en quête de ces gravures, pour les photographier, souvent de nuit, sous des éclairages qui révèlent le moindre détail gravé, permettant ainsi la meilleure "lisibilité" de chaque motif.
Il a fait appel ici aux plus grands spécialistes de l'art rupestre alpin, ainsi qu'à un ethnologue qui enquête sur les gravures pastorales contemporaines et dont les travaux nous éclairent sur l'acte de graver.
Les îles de la méditerranée occidentale - les baléares, la corse, la sardaigne et malte - possèdent les vestiges de nombreux dolmens, menhirs et statues menhirs.
Leur répartition dans le temps et dans l'espace soulève de nombreuses questions. phénomène général, créations autochtones, ces mégalithes des origines, souvent ruinés par le temps, transformé en cabanes de berger, livrent difficilement leurs secrets. que leur origine soit commune ou régionale: chaque île a développé à la fin du néolithique pendant l'âge du bronze une architecture singulière: navetas ou taulas aux baléares, tombes de géant en sardaigne, statues-menhirs en corse sont les témoignages émouvants de civilisations originales en méditerranée.
Les pratiques rituelles des populations celtes, ibères et grecques des côtes du bassin nord-occidental de la Méditerranée sont encore largement méconnues, alors que dans d'autres régions cette thématique a fait l'objet d'avancées significatives ces dernières années.
Ce catalogue d'exposition se fonde sur les résultats d'un projet de recherches qui a repris l'ensemble du dossier en rapport avec ces pratiques, à l'exclusion du domaine funéraire, sur toute la durée de l'âge du Fer (VIIIe-Ier siècle avant notre ère). Il vise à recenser les données à notre disposition en France et en Espagne méditerranéennes, afin de mieux appréhender ces gestes dans toute leur diversité et dans leurs aspects aussi bien collectifs qu'individuels. Dans l'exposition « Des Rites et des Hommes », les éléments les plus emblématiques de ces pratiques rituelles sont présentés dans leur contexte archéologique, décrit ici sous forme de notices de sites. Quatre chapitres thématiques développent les principales orientations de l'exposition et permettent de comparer, comprendre et interpréter ces manifestations de type symbolique : les restes architecturaux monumentaux, les têtes coupées, les cultes grecs et les rituels domestiques indigènes.
L'exposition « des Rites et des Hommes » a été déclarée, par le Ministère de la Culture, d'intérêt national.
De Newgrange à Stonehenge, la Grande-Bretagne et l'Irlande recèlent l'un des patrimoines de monuments mégalithiques les plus variés d'Europe.
Utilisant de grandes pierres, des pierres sèches, de la terre ou du bois, du début du Néolithique à l'Age du Bronze les populations se sont acharnées à bâtir des monuments grandioses. Tombeaux, sanctuaires, lieux de culte et de mémoire, le phénomène du monumentalisme a assumé dans les sociétés préhistoriques de nombreuses fonctions. L'archéologie britannique, longtemps pionnière, a cherché à comprendre ces phénomènes religieux et sociaux, et permet de découvrir les grandes architectures monumentales qui ont couvert cette partie de l'Europe entre le IVe et le IIe millénaire av.
J.-C.
Période de transition entre la fin des temps néolithiques et les débuts de l'Age du bronze, le Chalcolithique constitue, dans l'évolution des sociétés, une période essentielle marquée par diverses avancées techniques (la métallurgie, la roue, le chariot et le char, l'araire, la domestication du cheval dans l'ancien monde), des échanges organisés sur des espaces toujours plus larges, un contexte architectural où l'ostentatoire s'affiche à côté de l'ordinaire, un poids grandissant d'idéologies au service de dominants.
Longtemps défini sur le seul critère de l'usage du cuivre, le concept de chalcolithique s'est par la suite étendu à la sphère du social. On le considère désormais comme une étape capitale dans la constitution d'élites à l'autorité fondée sur des réseaux d'alliances et/ou la guerre, l'hérédité, la maîtrise des circuits de distribution de matériaux recherchés ou de pièces exotiques. L'apparition d'inégalités sociales variant sensiblement selon les aires culturelles envisagées, les cas de figure analysés dans ce séminaire sont donc présentés en deux tomes distincts : Proche et Moyen-Orient, Amérique, Afrique d'un côté, continent européen de l'autre.
Actes du séminaire auxois d'Antiquités nationales et de protohistoire européenne. Le point sur les connaissances actuelles sur l'âge du Bronze en Europe.
Entre 2002 et 2007, une mission conjointe du Centre Camille Jullian à Aix-en-Provence et de l'Institut archéologique de Sofia, dirigée par Antoine Hermary et Krastina Panayotova, a effectué sur le site de l'ancienne colonie grecque d'Apollonia du Pont (à l'emplacement de la ville actuelle de Sozopol) des recherches dont les résultats sont présentés dans cet ouvrage.
Elles ont consisté en premier lieu en trois campagnes de fouilles (2002-2004) dans la principale nécropole de la ville antique, au lieu-dit Kalfata, dont l'importance avait été mise en évidence par les fouilles réalisées sous la direction divan Venedikov à la fin des années 1940, puis par celles que mène l'Institut archéologique de Sofia depuis 1992, sous la direction de K. Panayotova. Ces trois campagnes ont amené à la découverte, dans un cadre architectural original, de 56 sépultures auxquelles sont associés 35 dépôts et 11 petits foyers contenant des offrandes.
Cet ensemble, qui s'échelonne entre la deuxième moitié du V siècle et le milieu du IIIe siècle av. J.-C., apporte, grâce à la mise en place d'une équipe pluridisciplinaire, des informations importantes sur les pratiques funéraires, mais aussi, plus généralement, le mode de vie, les pathologies et, par l'intermédiaire des objets déposés dans les tombes ou à côté d'elles, sur les relations qu'entretenaient avec Athènes et d'autres cités grecques les habitants de cette cité installée en milieu thrace.
Pour compléter ces informations, une étude du contexte géomorphologique dans lequel s'est développée la ville grecque a été réalisée par une équipe de l'université d'Aix-Marseille (laboratoire du CEREGE :), associée à un bilan sur l'histoire d'Apollonia et sur notre connaissance de son espace urbain, qui fait l'objet depuis plusieurs années d'importantes recherches. Les fouilles et la préparation de la publication ont été menées à bien grâce à l'aide financière du ministère des Affaires étrangères et européennes.
L'archéologie préhistorique a toujours appelé " révolution néolithique " l'époque où les chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire ont été remplacés par des agriculteurs venus du Proche-Orient.
La transformation fut effectivement des plus importantes pour l'humanité. Mais fut-elle suffisante pour faire disparaître totalement les civilisations et les traits culturels du Paléolithique ? Il est vrai que la période mésolithique, intercalée entre les changements climatiques qui ont fait fuir les rennes et autres animaux que chassaient les hommes de Lascaux et les débuts de l'agriculture, fut longtemps considérée comme une époque de régression dans l'évolution de l'homme.
La recherche actuelle remet en question cette vision des choses. Chasseurs et agriculteurs se sont rencontrés, se sont côtoyés, ont échangé certains de leurs produits, parfois des idées. Peut-être se sont-ils mariés ? Cet ouvrage étudie les possibilités de succession entre deux modes de vie qui paraissent opposés. Il mesure la valeur de l'héritage des chasseurs au-delà de la " révolution néolithique ".
Il montre également le poids des ancêtres et des dieux dans la gestion de toute société.
Entre 6000 et 2200 avant notre ère, les civilisations du Néolithique développèrent en France méridionale, de l'Atlantique à la Ligurie, de nombreux rituels funéraires.
Une grande quantité de vestiges archéologiques témoigne de l'originalité culturelle et religieuse des différents groupes constitués par les premiers paysans. Leurs tombes nous décrivent l'organisation sociale, le système religieux de peuples au sein desquels s'étend un pouvoir de plus en plus réservé à des élites, préfigurant les Ages des Métaux.
Le passage de la vie de chasseur nomade à une existence de paysan constitue l'une des plus grandes révolutions de l'histoire humaine.
La néolithisation de l'Europe entre 7 000 et 5 000 av. J. -C. s'effectue à la suite d'un processus lent et progressif venant du Proche-Orient. L'arrivée de l'agriculture et du pastoralisme ne représente pas seulement un changement d'économie, mais la modification des modes de vie, de la structure sociale et du système religieux. La transmission du système agropastoral, peut venir d'un apport important de population qui modifie la composition initiale des groupes autochtones, ou de la progression d'une idée se développant peu à peu au sein des anciennes populations de l'Europe.
La révolution néolithique en Europe est une histoire complexe qui se déroule en plusieurs phases, où, très vite, les sociétés se diversifient régionalement, par rapport au modèle initial, créant de multiples cultures possédant leur propre originalité. Un moment fondamental dans l'histoire de notre continent.
Il n'est pas de société humaine sans animaux.
Pour toutes, ils sont source de viande, de lait ou d'oeufs, de cuir, d'ivoire ou de corne, ils apportent leur force de traction ou de portage, ils sont parfois nuisibles, voire dangereux, ou au contraire indifférents ou familiers. Les animaux apportent un éclairage riche et original sur de nombreux aspects de l'histoire des sociétés. La préhistoire ancienne est en grande partie une histoire de chasse, la domestication des animaux (et des plantes) est un fait majeur de la préhistoire récente partout dans le monde, le peuple de Rome se soudait autour des jeux du cirque, la chasse de prestige fut un des instruments de pouvoir de la féodalité occidentale, la cavalerie joua un rôle majeur dans les conflits des temps modernes...
Le présent ouvrage vise à illustrer comment, avec quelles limites et dans quels domaines, les restes animaux des sites archéologiques peuvent contribuer à l'histoire des sociétés holocènes, vue par l'archéologie. La multiplication des techniques et leur évolution rapide, mises au service de l'étude du passé, fournissent de nombreuses et nouvelles sources documentaires. La Collection " Archéologiques " permet, volume par volume, de comprendre et suivre ce qu'elles offrent à l'Historien et à l 'Archéologue.
Reconnues par quelques explorateurs dès la fin du XIXe et surtout au début du XXe siècle, l'étude des milliers de stèles dressées que compte le sud de l'Ethiopie a véritablement débutée avec l'inventaire de la Mission française d'archéologie à Addis-Abeba dans les années 1975- 1980 (Anfray 1982). Depuis 1981, nous avons entrepris des recherches plus précises sur le sujet par la fouille de quatre sites :
Tiya, dans le Soddo, site à stèles gravées d'épées et de symboles liés à la représentation humaine, chaque stèle marque l'emplacement d'une tombe ;
Ofa Séré, dans le Wolayta, groupe de stèles phalliques décorées liées à un habitat en éperon ; elles apparaissent ici comme des marques territoriales.
Tuto Fela, en pays Gédéo, tumulus de pierres, hérissé de stèles anthropomorphes liées à des tombes aménagées dans le cairn. Le tumulus est édifié au-dessus d'un ancien cimetière constitué de puits creusés dans le sol au fond desquels le corps était déposé. Ces tombes étaient marquées par des stèles phalliques.
Chelba-Tutitti, en pays Gédéo, site où devaient se dresser près de 1500 stèles phalliques, certaines atteignant 6 à 8 m de hauteur. Sur une hauteur à plus de 2000 m d'altitude, ces pierres dressées paraissent liées à un tumulus primaire supportant une centaine de stèles et recouvrant une fosse qui dut contenir un personnage important longtemps vénéré.
Les datations obtenues pour ces différents sites indiquent une utilisation entre le XIe et le XIVe siècle de notre ère, moment où l'Islam et le Christianisme pénétrèrent dans la région modifiant les cultures et les traditions.
Des peuples du sud, les Konso et les Gewada en particulier, élèvent, de nos jours encore, des pierres sur les tombes de certains personnages méritants. Leur étude permet un éclairage particulièrement intéressant sur ceux qui dressèrent des pierres 600 à 1000 ans plus tôt.
Monographie du site du Shillourokambos (Chypre) fouillé par Jean Guilaine, richement illustré et documenté, site à partir duquel il a écrit son roman Pourquoi j'ai construit une maison carrée.
L'endroit où fut retrouvé le plus ancien chat domestique connu.