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Que nous dirait une femme de Neandertal si elle reve n ait dans notre monde d'aujourd'hui ?
Madame Neandertal a vu le jour grâce au mariage paléoanthro - pologique des vieux os et de la génétique. Élevée dans le plu s grand secret, elle se fait connaître lors d'une conférence sur la biod i versité dan s l aque lle e lle s'adress e p u b l i q u em ent à ses frères sapiens...
Cette fable philosophico -an thropo lo g i q ue est l'occasion pour Pascal Picq de nous brosser un tableau de l'évolution de l'humanité tout en procédant à l'examen critique des sciences et de la modernité. Madame Neandertal s'interroge : que peuvent bien apporter à l'humanité de demain tous ces « progrès » sans compréhension de ce q u'est l ' évolution ?
C onste rnée pa r la pauvreté de nos débats de société autour de l'éducation, de la procréation ou de l ' environnement , elle plaide pour une d iversité essentielle à notre sur vie.. . Témoin d ' u n temps où c oexistaient différentes espèces humaines, ell e nous alerte sur les risque s de notre hégémonie destructrice.
D rôl e et érudit, le dis cours de Ma dame Neanderta l n ous a i d e à c erner les e n jeux d'une postmodern it é t rès incer taine .
Il y a environ 10 000 ans , l ' homme prend un nouveau départ et modifie radicalement sa façon de vivre. Il fonde alors les premiers villages, impose sa domination sur son environnement, « invente » l'agriculture et l'élevage. Une transformation sans retour, qui fait de lui le maître unique de la nature. Jean Guilaine s'attache aussi dans ce livre aux comportements individuels et collectifs, insistant notamment sur la précocité de la violence, les origines de la guerre, le meurtre d'Ötzi, figure emblématique de nos ancêtres. Il souligne le poids de l'imaginaire, des symboles et des rites dans le fonctionnement de ces communautés anciennes. Les temps néolithique sont posé les bases des sociétés qui sont aujourd'hui les nôtres . L'Histoire, dès lors, est en marche.
Qu'y a-t-il avant l'Histoire ? Une longue période, appelée la Protohistoire, qui débute avec le Néolithique et la naissance de l'agriculture et qui s'achève, en Occident, avec l'expansion romaine. C'est cette étape décisive que nous décrit ici Jean Guilaine, qui en est l'un des plus grands spécialistes.
Comment, devenu paysan, l'homme est-il parti à la conquête de notre continent ? Quelle est la signification des mégalithes, dolmens et menhirs qui sont érigés durant cette période ? Comment étaient organisées les premières sociétés ? Comment sont nées les inégalités ? Comment s'est instauré le pouvoir des chefs ?
À toutes ces questions, Jean Guilaine répond avec le savoir de l'explorateur et du savant. Il nous guide sur les chemins de cette Histoire d'avant l'Histoire, où se nouèrent les premiers échanges en Méditerranée et où l'homme commença à imposer sa marque sur la planète.
« J'ai vécu pour l'archéologie. Je lui ai consacré mon énergie, ma détermination.
Je mesure le privilège que j'ai eu de disposer de tout mon temps pour prospecter, fouiller, voyager, rapporter, écrire, enseigner et, bien sûr, appréhender ce basculement fondamental qu'assumèrent nos semblables en devenant agriculteurs. » J. G.
Débutée dans son Occitanie natale, l'emprise des recherches archéologiques de Jean Guilaine s'est étendue à l'ensemble du Bassin méditerranéen : péninsule Ibérique, Andorre, Italie méridionale, Sicile, Grèce, Chypre. En perspective : les dix millénaires qui ont conduit des ultimes sociétés de chasseurs-cueilleurs jusqu'au monde urbanisé antique.
Dix millénaires protohistoriques sont donc ici décrits, tout au long d'une vie scientifique où sont relatés, non sans humour, le cheminement, les péripéties et les principales figures. On y croise notamment Fernand Braudel, Jacques Ruffié, Jacques Le Goff ou encore André Miquel. Ce parcours trouve son aboutissement au Collège de France, où Jean Guilaine a enseigné cette période si essentielle de l'humanité à laquelle il a su donner sa pleine dimension.
On s'émerveille à Carnac, on s'émeut à Stonehenge.
Mais à quoi donc servaient les étranges mégalithes qui ont comme poussé partout à l'ouest de l'Europe, du VIIIe au IIe millénaire avant notre ère ? Et pourquoi ces blocs ont-ils été érigés justement face à l'Atlantique ? Pour faire parler ces " grosses pierres ", comme disait Flaubert, c'est une véritable " ethnologie du passé " que propose ici Jean-Pierre Mohen, convoquant géologie, géographie, science de l'ingénieur et des matériaux, chimie et même psychologie.
Seule cette approche pluridisciplinaire permettra de comprendre ce qu'était la vie du " peuple des dolmens ", ces premiers hommes sédentaires. C'est ce qu'offre cet ouvrage, qui nous fait voyager dans l'Europe côtière de la fin de la préhistoire, de la Scandinavie à l'Algarve, du Morbihan à l'Irlande.