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Né au proche-orient, le néolithique, étape essentielle dans l'histoire de l'humanité, atteint la france au début du vie millénaire.
Archéologues de diverses institutions et spécialistes des disciplines naturalistes présentent un bilan de nos connaissances actuelles sur ces premières communautés agro-pastorales et leur développement à l'origine de notre société actuelle. le mode de vie sédentaire qui caractérise le néolithique est mis en évidence par les fouilles archéologiques, révélant le regroupement de maisons en villages oú la collecte et l'étude de tous les vestiges qui y subsistent permettent d'en restituer la structuration sociale et l'environnement.
Il s'accompagne de profondes modifications dans l'alimentation: culture des céréales et domestication des chèvres et des moutons, du boeuf puis du porc qui nécessitent champs et pâtures impliquant des défrichements facilités par l'invention du polissage des lames de pierre emmanchées. les récipients en céramique qui apparaissent à cette époque, de formes et de décors variables selon les régions, conduisent à reconnaître des groupes de population aux habitudes culturelles distinctes évoluant jusqu'au début des âges des métaux au milieu du iiie millénaire.
Dédiées aux défunts et aux pratiques cultuelles, les plus anciennes architectures de pierre connues au monde sont édifiées sur la façade atlantique dès le ve millénaire, 2000 ans avant les premières pyramides d'egypte, puis s'étendent en se diversifiant à tout le territoire.
Ce volume prend place dans une série consacrée à l'âge du bronze en France.
Un ouvrage de synthèse de cette période complètera notre collection, dont le but est de rendre compte des connaissances acquises par les découvertes et les fouilles les plus récentes. Pour réaliser ce projet, une mise en oeuvre collective s'est avérée plus efficace ; sous la direction de A. Bocquet, J. Briard, J. Guilaine, J.P. Mohen, chaque volume est rédigé par le spécialiste de la question. Ces publications constituent, pour les chercheurs, des ouvrages de référence en raison de l'abondance des informations inédites qu'elles livrent (texte et iconographie) et stimulent l'effort pour une réflexion archéologique dont la nécessité se fait de plus en plus sentir.
L'optique délibérément synthétique de ces monographies permettra à un public plus large de découvrir des aspects souvent peu connus de notre civilisation protohistorique de l'âge du bronze, entre 2500 et 700 avant Jésus-Christ.