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Vous pensez tout savoir sur l'appareil génital féminin car on en parle beaucoup dans les magazines et sur Internet. Eh bien, détrompez-vous. «Les Joies d'en bas», livre écrit par deux futurs médecins norvégiens et traduit dans une trentaine de langues, dissipe enfin un ensemble de mythes entourant le sexe. Non, on ne peut pas constater médicalement si une fille est encore vierge. Non, l'orgasme purement "vaginal" n'existe pas. Vous allez découvrir la face cachée du clitoris, comprendre la ronde des hormones qui orchestrent les menstruations, faire le point sur les différents types de contraception et mettre le doigt sur le Point G. En faisant état des tout derniers résultats de la recherche, ce livre savant et joyeux nous dit : pour être fière de son sexe, il faut le connaître. Véritable mine d'information et triomphe du "gai savoir", «Les Joies d'en bas» en réjouiront plus d'un(e).
En 1971, un jeune couple franco-norvégien trouve la mort dans un étang de la Somme. Leur fils Edvard, alors âgé de trois ans, n'est retrouvé que quatre jours plus tard à plusieurs kilomètres du lieu du drame. Personne n'a jamais su ce qui était arrivé. Au décès de son grand-père qui l'a élevé dans une ferme isolée en Norvège, Edvard ressent le besoin de partir sur les traces de son histoire familiale. Des îles Shetland aux champs de bataille de la Somme, Lars Mytting signe une saga familiale puissante aux noeuds sensibles et douloureux comme le souvenir des blessures.
Ils parlaient de ce projet depuis des années : écrire un livre ensemble sur la vieillesse. Car vieillir, disait-il, c'est du boulot. Mais lorsqu'elle arrive enfin chez son père, Ingmar Bergman, pour commencer le travail, le fameux réalisateur est déjà âge de 87 ans. Il s'est retiré dans sa maison adorée de Fårø, entouré de pins, de falaises calcaires et de la Mer Baltique. Sa mémoire est déjà défaillante et il navigue entre plusieurs réalités. Père et fille sont obligés de faire quelque chose qu'ils n'ont jamais fait : improviser.
Elle grandit dans le nord de la Norvège, entre une mère insaisissable mais présente, une petite soeur qu'elle protège, un père qu'elle méprise avant de le haïr. Car elle n'est pas coupable du mal qu'il lui fait.
Ils vivent dans une bourgade où tout le monde se connaît, et occupent un logement d'une grande demeure, celle où a vécu « l'auteur ». L'auteur lui apparaît, parfois, comme en songe, et lui parle. Lui insuffle une voix, un désir d'autre chose.
Elle aime danser, le rock surtout. Aime danser avec l'apprenti électricien.
« Assieds-toi, dit sa mère d'une voix douce. Elle l'a vu. Compris. Il n'y a pas eu que du rock et de la danse avec l'apprenti électricien. » Une mère pleine de bon sens qui rétorque à ceux qui prônent l'urgence du mariage :
« Ce ne sont que des gamins. Qu'ils aient cet enfant est déjà suffisamment difficile pour qu'ils n'aient pas en plus à assumer d'être mariés. Il faudrait qu'ils pensent à gagner leur pain pour pouvoir subvenir à leurs besoins et à ceux de l'enfant. S'ils doivent s'appartenir, ils s'en occuperont quand ils seront plus âgés, dit sa mère en mettant le café à bouillir. » Elle vit la honte, dans son ventre et dans les regards. Passe son examen de lycée par correspondance, part faire des études d'institutrice à la ville. Son père est loin, c'est bien, mais le petit garçon aussi est loin.
Elle lit, beaucoup, apprend à voir venir les crises d'épilepsie. Entre dans un brouillard, une farandole de grands auteurs qui la visitent. Succèdent à Knut Hamsun Simone de Beauvoir ou Virginia Woolf.
Elle se marie, part vivre très au nord dans un hiver qui semble permanent, publie des poèmes, travaille, reprend ses études, publie un roman. Se bat contre elle-même, contre un mari chasseur qu'elle aime pourtant, quelles que soient ses proies, devient « chasseuse » elle-même, se bat pour sa liberté et son droit à vivre comme elle le souhaite.
« Longtemps après, après qu'ils ont desservi la table ensemble et qu'il lui a demandé si elle voulait un cognac, et qu'elle a décliné, et après qu'il a oublié de mettre d'autres disques, mais a d'une manière ou d'une autre obtenu qu'ils soient tous deux assis dans le canapé, et après qu'il a allumé deux nouvelles bougies et ouvert une autre bouteille, et mis tout de même une musique indéterminée sur laquelle ils pouvaient danser, et après que ça aussi, c'était terminé et qu'elle a dit qu'elle devait rentrer à l'hôtel, après tout cela, il n'est que souffle.
Cela semble facile. Il y a entre eux une légère odeur de nourriture. Le lit se trouve au milieu d'une grande pièce bien rangée. Les rideaux sont fermés. Elle se prend à se demander si c'est toujours si ordonné chez lui. Ce n'est pas bien. Qu'elle pense à ce genre de choses. » La petite fille au corps meurtri est devenue une femme qui se réalise dans l'écriture : il lui faut écrire ce que le jour a à offrir.