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Pourquoi et comment devient-on ethnologue ? Comment les aventures de l'explorateur et les recherches du savant s'intègrent-elles et forment-elles l'expérience propre à l'ethnologue ? C'est à ces questions que l'auteur, philosophe et moraliste autant qu'ethnographe, s'est efforcé de répondre en confrontant ses souvenirs parfois anciens, et se rapportant aussi bien à l'Asie qu'à l'Amérique.
Plus encore qu'un livre de voyage, il s'agit cette fois d'un livre sur le voyage. Sans renoncer aux détails pittoresques offerts par les sociétés indigènes du Brésil central, dont il a partagé l'existence et qui comptent parmi les plus primitives du globe, l'auteur entreprend, au cours d'une autobiographie intellectuelle, de situer celle-ci dans une perspective plus vaste : rapports entre l'Ancien et le Nouveau Monde ; place de l'homme dans la nature ; sens de la civilisation et du progrès.
Claude Lévi-Strauss souhaite ainsi renouer avec la tradition du "voyage philosophique" illustrée par la littérature depuis le XVIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle, c'est-à-dire avant qu'une austérité scientifique mal comprise d'une part, le goût impudique du sensationnel de l'autre n'aient fart oublier qu'on court le monde, d'abord, à la recherche de soi.
La diversité des cultures, la place de la civilisation occidentale dans le déroulement historique et le rôle du hasard, la relativité de l'idée de progrès, tels sont les thèmes majeurs de Race et histoire. Dans ce texte écrit dans une langue toujours claire et précise, et sans technicité exagérée, apparaissent quelques-uns des principes sur lesquels se fonde le structuralisme.
Il en va des civilisations et peuples comme des étoiles : ils naissent, s'épanouissent et disparaissent. Sumériens, Spartiates, Étrusques, Mochicas, Aksoumites, Mayas ou nomades mongols ont en commun d'avoir, durant plusieurs siècles ou quelques décennies, connu un mode de vie remarquable, développé des savoir-faire élaborés, brillé par leurs réalisations artistiques, leur culture, leur médecine ou leur connaissance des astres.Aztèques au funeste calendrier, Pascuans aux étranges Moai scrutant l'horizon, ou plus près de nous Tasmaniens et Héréros au tragique destin, Onas et Alakalufs de la Terre de Feu, cet atlas invite à une exploration poétique du monde, à une rencontre avec quelquesunes des civilisations brillantes ou plus obscures, qui jalonnèrent l'Histoire.
La différence des sexes structure la pensée humaine puisqu'elle en commande les deux concepts primordiaux : l'identique et le différent. La manière dont chaque culture construit cette différence met en branle toute sa conception du monde, sa sociologie et sa biologie, comme sa cosmologie. Changer le rapport du masculin et du féminin, c'est bouleverser nos ressorts intellectuels les plus profonds, élaborés au fil des millénaires. En démontant les mécanismes de la différence, ce livre offre des solutions pour parvenir à l'égalité.
?Ce livre qui fait suite à Masculin/féminin I, La pensée de la différence, pose deux questions : pourquoi la hiérarchie s'est-elle greffée sur la simple différence des sexes ? Est-il envisageable de la dissoudre ? À cette double question, Françoise Héritier répond en termes anthropologiques aussi bien que politiques. Comment les hommes se sont-ils assuré le contrôle de la fécondité des femmes, ce pouvoir exorbitant d'enfanter du différent, des fils, aussi bien que de l'identique, des filles ? Comment les hommes ont-ils exploité le corps des femmes dans la prostitution et l'entretien domestique ? Comment, en retour, les femmes n'ont-elles pu commencer à se libérer que du jour où, et seulement là, les moyens de contraception leur ont permis de reprendre le contrôle de leur fécondité ? Françoise Héritier examine la possibilité de changements, certains illusoires, d'autres bien réels, et cerne les obstacles qui leur font toujours implicitement barrage. Et pourtant, ces changements ne sont-ils pas la promesse d'une société où la différence et l'asymétrie seraient le fondement, non d'une hiérarchie, mais d'une véritable harmonie ? Françoise Héritier est professeur honoraire au Collège de France. Elle a publié Les Deux Soeurs et leur Mère et Masculin/féminin?I, aux Éditions Odile Jacob.
Ce dictionnaire, d'une ampleur et d'une ambition sans équivalent, rassemble, sous la direction de Jean-Claude Monod, les éléments d'une pensée et d'une vie qui se trouvèrent au point de convergence, et parfois de friction, de nombreuses disciplines - philosophie, anthropologie, linguistique, sociologie, mythologie comparée, histoire de l'art, poétique... - et de plusieurs continents - Europe, Amériques du Sud et du Nord, Asie... L'oeuvre de Claude Lévi-Strauss transforma en profondeur non seulement les sciences sociales du xxe siècle, mais le regard que nos sociétés portent sur « les autres », d'abord sur ces peuples qu'on appela longtemps - avant Lévi-Strauss, justement - « primitifs » et, par là, sur nous-mêmes.
L'ouvrage parcourt l'intégralité des livres du grand anthropologue, les concepts qu'il a marqués de son empreinte, et nous éclaire aussi sur les rencontres qui ont été déterminantes dans son existence intellectuelle et personnelle. Sa vie est traitée comme un « fait biographique total » où les noms des maîtres et des collaborateurs, des lieux et des textes, des peuples et des notions sont autant d'entrées vers une oeuvre-monde.
Riche de multiples contributions françaises et étrangères, ce volume montre combien la pensée de Lévi-Strauss est animée par une quête de « sagesse » pratique visant à réformer notre civilisation et à réorienter le cours de nos sociétés. Ses réflexions engagent non seulement une idée de l'humanité - dans son unité et ses différences, dans ses liens vitaux avec la nature -, mais une conscience aiguë des conditions précaires de sa survie.
On les appelle Jivaros. Ils préfèrent se dénommer Achuar, les Gens du palmier d'eau. Isolée dans la jungle de haute Amazonie, cette tribu légendaire fut protégée durant des siècles de l'incursion des Blancs par son inquiétante réputation de chasseurs de têtes. Plus qu'une condition de leur indépendance, la guerre est pour ces Indiens une vertu cardinale ; elle donne du prestige, renforce la solidarité, raffermit l'identité ethnique et permet le renouvellement rituel des âmes. Grâce à elle, les Achuar sont encore plusieurs milliers, fiers de leurs traditions et farouchement attachés à leur mode de vie.
Ce livre est une chronique de leur découverte et un hommage à leur résistance. Philippe Descola y relate au quotidien les étapes d'une intimité affective et intellectuelle croissante avec ce peuple dont il a partagé l'existence pendant près de trois années en tant qu'anthropologue. Ce témoignage exceptionnel sur une manière libre et presque oubliée de vivre la condition humaine tire d'une expérience singulière un enseignement pour le temps présent.
Plus secrète que la mecque, plus difficile d'accès que lhassa, il existe au coeur de la jungle birmane une petite cité inconnue des hommes et qui règne pourtant sur eux par ses fabuleuses richesses depuis des siècles : c'est mogok, citadelle du rubis, la pierre précieuse la plus rare, la plus chère, la plus ensorcelante.
Mogok, perdue dans un dédale de collines sauvages par-delà mandalay. mogok autour de laquelle rôdent les tigres. la légende assure qu'aux temps immémoriaux un aigle géant, survolant le monde, trouva dans les environs de mogok une pierre énorme, qu'il prit d'abord pour un quartier de chair vive tant elle avait la couleur du sang le plus généreux, le plus pur. c'était une sorte de soleil empourpré. l'aigle emporta le premier rubis de l'univers vers la cime la plus aiguë de la vallée.
Ainsi naquit mogok...
En partageant la vie rigoureuse des Esquimaux polaires, les Inuits, en mangeant avec eux l'hiver ces oiseaux d'été qui ont pourri sous les pierres, en écoutant, durant trois mois de nuit polaire, leurs légendes d'un rare pouvoir imaginaire, leurs récits dramatiques d'expéditions au pôle avec Peary, Cook, leurs fameuses expéditions avec Knud Rasmussen, Jean Malaurie est devenu l'interprète de la grandeur de leur civilisation. De la pierre à l'homme, du chasseur individualiste au groupe communaliste : tel est l'itinéraire. Comme Jean Malaurie (premier Français à avoir atteint, le 29 mai 1951, le pôle géomagnétique Nord en traîneau à chiens), on se sent devenir militant en découvrant que cette société du pôle, d'esprit chamanique, qui vivait durement mais heureuse et libre depuis des millénaires, est agressée par une gigantesque base nucléaire.
Est ainsi posé le problème universel de la défense des minorités traditionnelles. Témoignage vécu d'une de ces violentes confrontations de civilisation que connaît de nos jours l'Arctique, ce livre n'est pas seulement l'oeuvre de référence sur le peuple esquimau dans son passé héroïque et son présent difficile : il crée, sans conteste, un genre littéraire absolument nouveau. Il a été traduit en vingt langues, et adapté, à deux reprises, à la télévision française.
Le livre le plus diffusé au monde sur le peuple inuit. C'est " le " classique.
La rayure et les étoffes rayées sont longtemps restées en Occident des marques d'exclusion ou d'infamie. En furent notamment vêtus tous ce qui, à un titre ou à un autre, se situaient sur les marges de la société chrétienne ou bien en dehors : jongleurs, musiciens, bouffons, bourreaux, prostituées, condamnés, hérétiques, juifs, musulmans ainsi que, dans les images, le Diable et toutes ses créatures. Sans faire aucunement disparaître ces rayures très négatives, l'époque romantique voit apparaître une nouvelle forme de rayures, positives et liées aux idées nouvelles de liberté, de jeunesse, de plaisir et de progrès. Dans les sociétés contemporaines, ces deux types de rayures cohabitent : celles des vêtements de prisonniers, de la pègre, des lieux dangereux et mortifères, et celles du jeu, du sport, de l'hygiène, de la mer et de la plage.
Prolongeant Technique et langage, premier volume du Geste et la Parole, dans une perspective sociologique et esthétique, André Leroi-Gourhan continue d'explorer sa vision biologique du phénomène social sous deux aspects, l'un consacré à la mémoire et au geste technique, l'autre au symbolisme des rythmes et des formes.
Dans une première partie, geste et mémoire sont considérés dans leur évolution, du silex taillé à la machine automatique, des recettes orales à la programmation électronique. La seconde partie débute par une "introduction à une paléontologie des symboles", où sont définis les rapports du comportement esthétique avec les attitudes de l'espèce et la personnalisation du groupe ethnique. L'auteur donne ici les éléments d'une analyse esthétique qui se développe progressivement des perceptions viscérales à l'art figuratif. D'une esthétique physiologique sans symbolisation, le lecteur passe à l'esthétique des formes fonctionnelles, puis aux "symboles de la société" où l'évolution spatio-temporelle du groupe aboutit à la domestication urbaine de l'espace et du temps.
Revenant sur le langage des formes dans lequel l'art figuratif est pris comme témoin d'une expression abstraite du langage, antécédente puis parallèle à l'écriture, l'auteur tire le bilan des libérations successives de l'espèce humaine, pour poser le problème de l'évolution technique comme substitut et prolongement de l'évolution biologique.
Après les deux volumes d'evolution et techniques (l'homme et la matière et milieu et techniques) qui donnaient le cadre systématique d'une étude générale des techniques, de la préhistoire au début de la période industrielle, andré leroi-gourhan, dans le geste et la parole, dont technique et langage est le premier volume, offre une synthèse sur le comportement matériel de l'homme.
Partant des observations de la neuro-physiologie, il montre que l'emploi simultané de la main et de la face mûrit dans le comportement d'un nombre important d'espèces depuis les origines. l'évolution du corps et du cerveau et celle des manifestations techniques et esthétiques permettent de dégager une véritable " paléontologie du langage ". la notion zoologique du territoire est ensuite exploitée pour définir l'économie des sociétés de chasseurs-ramasseurs, les modalités de l'apparition de l'élevage et de l'agriculture, puis l'enchaînement des conséquences techno-économiques qui conduit aux techniques du feu (céramique, métallurgie), à la formation des classes sociales et au développement du dispositif urbain.
Technique, économie, langage se coordonnent ici depuis le plus lointain passé jusqu'à l'examen des chances biologiques de l'homme futur, dans la recherche d'une image totale du développement humain.
Au fondement des sociétés humaines, il y a du sacré. Autant le savoir, et apprendre le secret de fabrique de ce qu'en Occident on appelle le «politico-religieux», en ces temps où le lien social se distend, où la logique communautariste et identitaire semble l'emporter sur ce qui rassemble. Ce livre est le fruit de quarante années de recherches menées par l'anthropologue français le plus discuté à l'étranger après Claude Lévi-Strauss, et dont le parcours a été marqué par quatre étapes majeures sur le chemin de cette conclusion fondamentale, chacune d'elles faisant ici l'objet d'un chapitre : il est des choses que l'on donne, des choses que l'on vend, et d'autres qu'il ne faut ni vendre ni donner mais garder pour les transmettre ; nulle société n'a jamais été fondée sur la famille ou la parenté ; il faut toujours plus qu'un homme et une femme pour faire un enfant ; la sexualité humaine est fondamentalement a-sociale. Sans jamais cesser de s'interroger sur l'histoire, les méthodes et le sens de l'anthropologie, Maurice Godelier livre ici un ouvrage de référence, qui vaut introduction à l'ensemble de son oeuvre.
La grande aventure du pôle Nord, les expéditions, les découvertes, l'évolution de la vie des Esquimaux du XIXe siècle à nos jours.
1953. Voici Joseph Kessel dans un Kenya en révolte contre la Couronne d'Angleterre. Puis sur la route des Merveilles, du lac Victoria au Kilimandjaro, entre colons et guerriers Masaï. Partout, il s'émerveille d'une poésie à l'état brut, d'un paysage spirituel de tapisserie de Dame à la Licorne:«Quand je me réveillai une minuscule gazelle couleur de châtaigne, avec deux aiguilles pour cornes et deux dés de velours pour sabots, se promenait autour de mon lit...» Des reportages exceptionnels, à l'origine du Lion.
" Il n'y a aucune raison valable pour que les sociétés humaines ne soient expliquées et décrites avec la même précision que les autres mécanismes de la nature. " Pourquoi y a-t-il des conflits entre les groupes humains ? Pourquoi les gens accordent-ils du crédit aux rumeurs ? Pourquoi y a-t-il des religions ? Les sociétés peuvent-elles être justes ? Comment expliquer la morale ? Comment sont organisées les familles humaines ? Qu'est-ce que le genre ? Comment les êtres humains peuvent-ils comprendre l'économie ?
Au-delà des antagonismes inné/acquis et nature/culture et des théories usuelles sur la religion, le genre, l'économie ou encore la politique, Pascal Boyer s'appuie sur les récentes découvertes de la biologie de l'évolution, de la génétique, de la psychologie et d'autres champs de recherche pour déconstruire nos croyances. Il nous livre ainsi une toute nouvelle approche de la transmission culturelle et de la mémoire collective, et une analyse novatrice des mécanismes qui poussent l'être humain à vivre en société et à coopérer.
" Lisez le nouveau livre captivant de Pascal Boyer. Il changera à tout jamais votre compréhension de la société et de la culture. " Dan Sperber (anthropologue, lauréat du prix Claude Lévi-Strauss 2009) " Le travail le plus important sur la science de la culture humaine depuis des années. " Leda Cosmides (psychologue, colauréate du prix Jean Nicod 2020)
Projet démesuré que de couvrir près de vingt siècles d'histoire du monde antique gréco-romain, de parcourir un espace qui va des rivages de la méditerranée à ceux des mers du nord, des colonnes d'héraklès aux rives de l'indus, de se plonger dans des documents aussi divers que les tombes d'une nécropole, la stèle inscrite plaquée aux murs du sanctuaire, le rouleau de papyrus, la scène peinte sur la panse d'un vase...
Et une littérature grecque et latine qui, si elle n'a pas donné la parole aux femmes, a beaucoup parlé d'elles.
On l'aura deviné, ce livre n'a pas pour fonction de remplacer l'énorme production qui existe en ce domaine. il aborde un petit nombre seulement des questions qui nous ont paru importantes pour aider à comprendre la place des femmes dans le monde antique et, plus encore peut-être, dans la perspective d'un ensemble de volumes traitant de l'histoire des femmes, comprendre les fondements d'habitudes mentales, de mesures juridiques, d'institutions sociales qui ont duré des siècles en occident.
Au moment oú l'on s'inquiète sérieusement des effets à long terme de la destruction des forêts dans le monde, ce livre nous rappelle le rôle qu'autrefois jouèrent dans la vie des hommes les arbres protecteurs qui, pourvoyant à presque tous leurs besoins, étaient considérés comme les manifestations par excellence de la présence des dieux sur terre.
A chacun était attribuée une essence particulière, de telle sorte que le monde, oú nature et divin se compénétraient et s'expliquaient l'un par l'autre, montrait de façon tangible sa multiplicité et son unité à travers les différentes espèces d'arbres. en ce livre foisonnant, plein de belles histoires oubliées, se rassemblent et se conjuguent les croyances, mais aussi les connaissances traditionnelles des civilisations dont nous sommes issus, qu'elles soient égyptienne, sémite, crétoise, grecque, latine, germanique ou celte.
Du même coup nous sont restituées les clés d'une compréhension profonde, d'une mise en ordre de l'univers qui, faisant s'accorder l'homme à la nature, le profane au sacré, le quotidien au divin, pourraient encore nous servir d'exemple.
Les travaux et les jours.
Intermède. d'elle, il est tant parlé. dissidences : la parole, la voix, l'écrit. dissidences : chemins de traverse et rébellions. paroles de femmes.
A partir des recherches de Marcel Mauss, cet ouvrage évalue l'importance et le rôle du don dans le fonctionnement des sociétés et dans la constitution du lien social.
Le chercheur questionne les fondements de l'anthropologie, dont les outils reposent sur les capacités humaines et qui deviennent inopérants dès lors que les recherches portent sur les relations avec d'autres êtres vivants. Une réflexion qui invite à penser le monde différemment.
Une mère et sa fille, ou encore deux soeurs, peuvent-elles partager le même homme ? À côté des relations entre père et fille, entre mère et fils, entre frères et soeurs, il existe un inceste "du deuxième type" qui concerne en particulier les consanguins de même sexe partageant un même partenaire. Pourquoi ce type de relations est-il considéré comme tabou ? L'analyse des raisons qui expliquent cet interdit conduit à une théorie nouvelle de l'inceste en général. En fait, même lorsqu'il n'implique pas d'abus sexuel, il bouscule la représentation que nous avons et de nous-même et du monde qui nous entoure. C'est donc à une véritable plongée dans les catégories les plus fondamentales de notre pensée que nous convie Françoise Héritier. Anthropologue africaniste, Françoise Héritier est professeur au Collège de France et directeur du Laboratoire d'anthropologie sociale. Elle est l'auteur notamment de L'Exercice de la parenté.
Ce livre retrace à partir d'entretiens la carrière de celle qui a succédé à Claude Lévi-Strauss au Collège de France et a poursuivi et développé sa théorie et ses recherches sur la parenté. Françoise Héritier est une scientifique de premier plan ; c'est aussi une intellectuelle engagée, entre autres pour la cause des femmes et pour les droits des plus faibles. Elle nous livre ici ses réflexions sur les problèmes politiques, sociaux et culturels d'aujourd'hui, qu'elle illumine de sa belle intelligence.
Sitting-Bull, Oeil-de-Faucon : pendant des générations, ils ont été les héros préférés de la jeunesse. Leur renommée pittoresque s'est créée à travers les romans d'aventures ou le cinéma. Mais quel en est la part de réalité ? Voici leur "histoire vraie", sur la foi de souvenirs précis et de documents exacts. Ce classique de 1928, couronné par l'Académie française, permet de redécouvrir la vie quotidienne et l'histoire authentique des Indiens des Plaines, qu'on appelait alors les Peaux-Rouges.