Vous vous posez des questions. Vous voulez savoir, connaître, reconnaître, comprendre, comparer, partager, en parler... Ca commence quand ? Styles. Habitats. Espaces publics. Lieux de culture. Toujours plus haut. Rêve et utopies. L'architecture est tout à la fois l'art le mieux partagé et le plus imposé qui soit 'Omniprésente, à portée d'oeil et de main et pourtant souvent indéchiffrable, l'architecture est avant tout écriture, rythme, expression, poésie, création. À cet art se superposent des techniques et des matériaux, des savoirs et des pratiques d'une grande complexité. Création et maîtrise qui, conjuguées, débouchent sur des fonctions et des usages essentiels. Mais ce qui distingue l'architecture de la construction, c'est sa dimension créative, qui en fait un art en perpétuelle évolution, lié aux avancées technologiques, économiques, sociologiques, politiques, philosophiques.
"La Grâce des Cathédrales, trésors des Régions de France" Quand les cathédrales racontent l'art et l'histoire des régions de France !
Toutes les cathédrales de France, présentes et passées.
Livre signé Mathieu Lours, spécialiste des cathédrales.
Figure emblématique du modernisme catalan, Gaudí a inventé un langage architectural et décoratif unique, visionnaire et extravagant. Qu'il s'agisse de la Sagrada Família, oeuvre d'une vie, du Park Güell, né de la volonté d'un industriel, ou de ces nombreuses autres réalisations - art du jardin, sculptures, pièces de mobilier, vitraux, mosaïques, fresques murales... -, cet ouvrage abondamment illustré nous ouvre les portes de son univers de formes, volumes et matières colorés souvent puisés dans la nature, expression d'un style éclectique et personnel inimitable.
On y découvre toute la création subtile et puissante du plus célèbre architecte barcelonais dont les croyances et une vision du monde fondée sur l'harmonie ont marqué l'histoire de l'art mondial.
"Dans un article paru dans American Antiquity, les auteurs alertaient, chiffres à l'appui, sur le déclin prononcé du nombre de découvertes archéologiques majeures faites au cours des 20 dernières années. Et pourtant, de même qu'il n'existe pas d'humanité sans mémoire, il ne peut y avoir de sociétés sans ruines. Cette prise de conscience de l'importance du passé, en particulier de la conservation des monuments et sites les plus remarquables parvenus jusqu'à nous, a émergé peu à peu.
Il était temps, les menaces pesant sur les monuments et sites anciens sont nombreuses, et diverses : destructions volontaires, pillage, pression de l'urbanisation, tourisme de masse, restaurations abusives, négligence et pollution ou encore conséquences des changements climatiques. Pour mieux comprendre les enjeux de la sauvegarde de ces trésors, il faut les montrer dans leur plénitude. C'est toute l'ambition de ce livre : par le texte et par l'image, ce sont ainsi les joyaux d'Angkor, d'Alep, de Palmyre, d'Haïti, de Nazca, de Méroé, de Pachacamac ou encore de Venise qui se révèlent, dans toutes leur puissance, et leur fragilité."
De la grande pyramide de Gizeh au Guggenheim Museum à Bilbao en passant par la Sagrada Família à Barcelone et l'opéra de Sydney, cet ouvrage explore, à travers 50 monuments emblématiques, les styles, les éléments architecturaux et les matériaux qui font l'histoire de l'architecture.
Rudy Ricciotti est un architecte qui a le sens des mots et le goût des sens et qui aime à se faufiler entre deux idées reçues.
Dans cet ouvrage, l'architecte internationalement reconnu explicite les principaux combats qu'il mène depuis plusieurs décennies, interrogeant de manière iconoclaste les enjeux et les perspectives de sa profession. Avec un réalisme éloigné de toute langue de bois, il est question :
Du salafisme architectural dominant les constructions contemporaines : une architecture qui refuse les signes de toute expression personnelle, pratiquant ainsi une forme d'exclusion contre les projets qui ne s'inscriraient pas dans le strict respect d'un minimalisme utilitaire à l'anglo-saxonne.
De la fourrure verte dont se drapent tous les " tartuffes " au chevet de l'environnement avec comme étendard la norme HQE, alors qu'ils massacrent allègrement les savoirs faire des constructeurs, l'économie locale et la nature qu'ils s'imaginent défendre.
De la pornographie de la réglementation dont les défenseurs et principaux bénéficiaires renouvellent le champ de pouvoir en multipliant règles et cadres normatifs, sans aucune concertation sur les réalités du métier.
De la maîtrise d'ouvrage du Louvre et des coulisses du chantier du département des Arts de l'Islam, projet qui vit défiler trois Présidents de la République.
Au gré des sujets, seront également abordés le lien entre art et architecture et quelques avis corrosifs sur d'autres travaux comme ceux de Rem Koolhaas.
Au-delà des théories classiques dont il retrace l'histoire en remontant à Platon ou à Vitruve, cet essai novateur propose une philosophie politique - et non pas simplement esthétique ou symbolique - de l'architecture.
Partant du constat que la Révolution française s'est déroulée dans des rues et sur des places qui avaient été construites moins d'un siècle auparavant, et que les masses révolutionnaires n'auraient pas pu se rassembler si ces nouveaux espaces publics n'avaient pas existé, il s'interroge sur les conditions architecturales de la démocratie : quels types d'espaces rendent possibles ou impossibles certains types d'actes ou d'événements ? Où l'on apprend que le cours de l'histoire dépend de la construction de l'espace...
Là où Michel Foucault avait étudié l'architecture en tant que technologie de pouvoir, Ludger Schwarte tente de cerner son rôle dans les mouvements d'émancipation. Si l'on conçoit les espaces publics comme des théâtres de l'action collective, alors la question est de savoir si leur configuration permet des interactions événementielles, des expérimentations créatrices. En ce sens, tout espace public authentique est fondamentalement anarchique.
L'urbanisme, terme apparu récemment dans la langue (au début du XXe siècle), n'est pas aisé à définir. Il a suscité de nombreuses « théories » dont aucune n'a fait l'unanimité. Peut-être cette difficulté s'explique-t-elle par le caractère essentiellement pluridisciplinaire d'une activité qui vise à créer dans le temps une disposition ordonnée de l'espace, en re-cherchant harmonie, bien-être et économie. En effet, l'urbanisme relève autant de l'art que de l'architecture, de l'économie que de la sociologie, de l'histoire que de la géographie, du droit que de l'ingénierie.
Quelle est l'histoire de l'urbanisme depuis son origine, et en quoi consiste concrètement sa pratique en France depuis la loi « Solidarité et renouvellement urbains » de 2000 ?
Après «L'architecture est un sport de combat», long seller avoisinant les 20000 exemplaires vendus, voici l'autre combat de Rudy Ricciotti contre la « beauté pasteurisée ». Fidèle à sa réputation de pamphlétaire, le célèbre architecte livre dans cet entretien au vitriol une dénonciation de la tyrannie du bon goût officiel au profit d'une beauté non conforme.
Publié en 1923, vers une architecture est le livre le plus important de le corbusier.
Véritable " théorie de l'architecture " du xxe siècle, il est indispensable à la compréhension de la pensée architecturale moderne, à l'heure oú les écoles d'architecture et d'urbanisme, et le grand public lui-même, posent objectivement le problème de l'aménagement du cadre de vie.
La redécouverte d'un texte exceptionnel de Gustave Eiffel : fourmillant d'anecdotes et d'informations passionnantes, les meilleurs extraits de La Tour Eiffel en 1900 sont ici réédités pour la première fois depuis 1902.
Une iconographie inédite : Issues des fonds des collections de la Ville de Paris, de fabuleuses images complétées des archives privées de la tour Eiffel : le chantier en construction, les expositions de 1889 et 1900, les appartements personnels de Gustave Eiffel, les expériences et exploits autour du site... Un portfolio exclusif : les lieux mythiques et secrets de la tour Eiffel dévoilés dans un portfolio d'Eric Emo : de la salle des machines souterraine au phare en passant par l'escalier vertigineux qui permet d'accéder au sommet, une balade insolite et inoubliable.
Voici le portrait de celui qui deviendra le plus grand architecte du XXe siècle : Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier. La première partie du livre, Corbeau, relate ses débuts : de sa naissance en 1887 à La Chaux-de-Fonds à ses tentatives de devenir l'architecte du régime de Vichy. Cet artiste radical et magnifique fut-il fasciste ? Le livre entreprend avec nuances de répondre à cette question. Il deviendra en tout cas la figure emblématique de la Reconstruction et des années de l'après-guerre : une immense figure d'architecte. La seconde partie du livre, Fada, retrace cet autre versant de sa carrière, avec l'examen du destin tumultueux de la Cité radieuse de Marseille et de ses trois répliques. On est plongé dans les polémiques que suscita cette « machine à habiter » que son créateur présentait comme l'une des grandes oeuvres de l'histoire. Ce livre est la chronique de la construction d'un personnage et celle de la fabrication d'un mythe.
Présentation d'une centaine de maisons remarquables bâties depuis 1900, qui, célèbres ou méconnues, révèlent les valeurs et les tendances de leur époque.
La désobéissance de l'architecte est, par le biais d'une conversation avec Renzo Cassigoli, une biographie de Renzo Piano qui, de Gênes, nous mène au centre Georges-Pompidou, à Paris, de la Potsdamer Platz de Berlin à l'auditorium de Rome, du centre culturel Djibaou, en Nouvelle-Calédonie, au musée de Sarajevo, mais c'est aussi le manifeste d'un créateur enthousiaste, frondeur et réaliste, qui poursuit une véritable réflexion sociale sur les villes et les banlieues, enrichie d'une pensée éthique et esthétique sur le sens que nous entendons donner à nos vies.
Au lecteur le plus curieux, cet ouvrage présente une synthèse claire et ordonnée des courants d'idées apparemment disparates et hétéroclites qui, depuis les débuts de la révolution industrielle, ont l'urbain pour objet ; ainsi qu'une anthologie de trois cents pages groupant des textes de trente-sept auteurs.
Plus fondamentalement, c'est une thèse : l'urbanisme du XXe siècle n'est pas ce qu'il croit être - réponse nouvelle à des problèmes nouveaux - mais, pour l'essentiel, reprise, répétition, de configurations discursives inconscientes nées au siècle précédent, que Françoise Choay nomme modèles.
«L'Architecture des arbres» est un livre hors normes, le résultat d'une étude botanique et architecturale légendaire qui sera présentée dans l'exposition «Nous les Arbres», du 9 juillet au 10 novembre 2019 à la Fondation Cartier pour l'art contemporain. Initialement conçu en 1982 par les architectes Cesare Leonardi et Franca Stagi, ce livre aux dimensions imposantes rassemble plus de 550 dessins de 212 espèces d'arbres dessinés à l'échelle 1/100 avec et sans feuillage, ainsi que des diagrammes de projections d'ombres, et des planches de variations chromatiques saisonnières. Il contient également 393 notices sur chaque famille, genre et espèce d'arbre illustrées par des dessins de feuilles, de fleurs et de fruits, venant compléter cette étude qui aura duré plus de vingt ans. Introuvable depuis plus de vingt ans, ce livre est publié pour la première fois en langue française par la Fondation Cartier pour l'art contemporain. «L'Architecture des arbres» est un ouvrage fondamental destiné aux professionnels, architectes, paysagistes et designers, ainsi qu'à tous ceux qui sont sensibles au monde des arbres. Entre 1963 et 1983, les architectes et designers Cesare Leonardi (né en 1935) et Franca Stagi (1937-2008) ont dirigé un studio à Modène (Italie). Ils sont notamment connus pour avoir conçu les chaises Nastro, Eco, et Dondolo. Entre 1970 et 1980, ils se sont consacrés presqu'exclusivement à des projets d'architecture de parcs et de structures collectives autour de Modène - point de départ de leur grande étude sur les arbres.
Découverte en images de 50 lieux urbains abandonnés de France, d'un orphelinat à une usine désaffectée en passant par un parc d'attraction et un cimetière. Des indices sont donnés pour aller les explorer soi-même.
On se souviendra du poème de Baudelaire : « La forme d'une ville / Change plus vite, hélas ! que le coeur d'un mortel ». En trois essais décisifs, Rem Koolhaas, l'enfant terrible de l'architecture contemporaine qui vient d'être distingué par le Lion d'or de la biennale de Venise, nous oblige à tourner la tête vers ce que nos villes sont devenues. Qu'est-ce qu'un paysage urbain ? Comment le décrire ? Comment s'y repérer ? Et que peut être aujourd'hui le travail de l'urbaniste ? Ces questions, Koolhaas ne les adresse pas aux spécialistes mais aux femmes et aux hommes qui vivent dans les villes, qui marchent dans les villes, qui veulent respirer dans les villes.Dans « Bigness », Koolhaas analyse les présupposés théoriques de l'architecture : sa place dans la pensée de la ville ; dans « La Ville générique », il observe la métropole contemporaine ; dans « Junkspace », il secoue bien des préjugés de la modernité.Koolhaas, qui fut aussi journaliste et scénariste pour le cinéma, est un écrivain. Il conçoit d'ailleurs la ville comme un grand récit où s'écrivent les récits de nos vies. Le lecteur se sentira pris par la main par cette écriture tendue souvent provocatrice, parfois lyrique et toujours précise. C'est tout autrement qu'il regardera son cadre de vie après avoir lu Junkspace. Il pourra, lui aussi, repenser l'espace urbain.Rem Koolhaas (né à Rotterdam en 1944) est architecte et urbaniste. Son agence l'OMA (Office for Metropolitan Architecture - Agence pour l'architecture métropolitaine) est mondialement connue pour ses contributions pratiques et théoriques à la réflexion sur l'urbanisme.
Fleuron de la collection, Architecture, méthode et vocabulaire de Jean-Marie Pérouse de Montclos fait autorité en la matière, depuis sa première édition en 1972. Unique au monde, il fait aujourd'hui l'objet d'une nouvelle édition avec un texte revu et enrichi par l'auteur et une iconographie généreusement augmentée et ouverte à la couleur. Ainsi, une relation étroite est établie entre le texte et l'image, tandis que l'appareil de notes précise les références historiques et bibliographiques.
Plus de 1 200 illustrations viennent ainsi illustrer quelque 1 200 termes d'architecture classés en trois parties : le vocabulaire général (de la représentation à la construction), les différentes parties d'un édifice (de ses fondations au décor, en passant par les baies, les couvertures, les escaliers, etc.) et enfin les différents genres d'édifices (religieux, public, militaire, etc.).
Historien de l'architecture français, enseignant, Jean-Marie Pérouse de Montclos fut le premier chercheur recruté par André Malraux et André Chastel pour l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France en 1964 ; il y dirigea pendant vingt ans les recherches scientifiques et documentaires et en présida la commission nationale. Il est l'auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages sur l'architecture de l'époque moderne.
- Le véritable best-seller de la collection depuis près de quarante ans.
- Un ouvrage fondamental, tant pour les amateurs d'architecture ou les étudiants que pour les passionnés de beaux livres d'art.
- Une nouvelle édition avec un texte revu et enrichi et une iconographie généreusement augmentée et ouverte à la couleur.
Bien que Kahn ait construit tous ses bâtiments en Amérique et en Asie, son oeuvre a aussi connu un grand retentissement en Europe ; sans doute parce que, à côté des querelles d'école, il s'est façonné une architecture personnelle, qui allie les apports de l'architecture moderne aux formes élémentaires qui nous viennent du fond des âges. Silencieuse et lumineuse, elle préfigure certaines tendances majeures de la création artistique de la seconde moitié du siècle. Il est en outre le dernier des grands théoriciens dans la mesure où il pose les questions fondamentales : qu'est-ce que le projet ? comment lier les différentes parties d'une oeuvre ? quelle est la substance et le rôle de l'espace ? quels rapports unissent la forme, la structure, la lumière et la matière ?
Le ministère de la Culture et de la Communication a créé en 2010 un nouveau label : "Maisons des Illustres". Au total, 214 maisons sont labellisées. Toutes conservent et transmettent la mémoire de femmes et d'hommes qui les ont habitées et se sont illustrés dans l'histoire politique, sociale et culturelle de la France.
Certaines sont des maisons-musées permettant d'entrer dans l'intimité de ces personnes illustres à travers des objets et un mobilier conservés dans leur cadre d'origine. D'autres sont des maisons-archives qui présentent et valorisent divers documents et témoignages. D'autres encore, des maisons-création où carte blanche a été donnée à un artiste pour une évocation esthétique. D'autres enfin perpétuent l'esprit de l'illustre personnage par l'accueil en résidence d'écrivains, de peintres ou de comédiens. Du domaine au studio, du château à l'appartement, la maison ou l'atelier, ces lieux authentiques sont encore trop rarement connus et visités.
Ce guide est la première publication qui les rassemble. 214 idées de visites à travers la France entière et les départements d'outre-mer, de Jeanne d'Albret (Lot-et-Garonne) au Facteur Cheval (Drôme), d'Auguste Escoffier (Alpes-Maritimes) à Matisse (Aisne), de Rabelais (Indre-et-Loire) à Christian Dior (Manche), de Joséphine de Beauharnais (Martinique) à Colette (Yonne)...
Le drame qui a frappé Notre-Dame en avril 2019 a suscité un extraordinaire intérêt pour la cathédrale de Paris, par-delà même les croyants et les amoureux du patrimoine. Ce mouvement, pour sympathique qu'il soit, ne laisse pas d'interroger sur les raisons de cet attachement. L'édifice est en effet aussi ancien que complexe, et son histoire oscille entre ombres et lumière. Notre-Dame, chef-d'oeuvre médiéval?? Notre-Dame, chef-d'oeuvre de Viollet-le-Duc, qui l'a modifiée au XIXe siècle pour le meilleur et pour le pire?? Entre ces deux périodes, que raconte l'édifice?? Et depuis 1860, quel a été le rôle de la cathédrale dans notre histoire collective??
Entre sous-entendus et malentendus, l'histoire de Notre-Dame de Paris peut être revisitée, en soulignant la richesse de la pensée qui a conduit à sa construction, à ses embellissements, puis à sa restauration et à sa transmission jusqu'à nos jours. Fondé sur les documents, dont le plus ancien remonte à la fin du XIIe siècle, ce livre donne donc à voir la cathédrale au cours des âges, en suivant une chronologie qui va de l'évêque bâtisseur Maurice de Sully au général de Gaulle, le dernier « souverain » français. Il n'est ni une histoire archéologique de l'édifice, ni une histoire religieuse de ses usages, non plus une histoire politique de sa symbolique, mais bien tout cela à la fois. Car à Notre-Dame, les pierres, les hommes et les idées sont intimement mêlés au service d'une ambition stupéfiante?: incarner la France.
Si demeures et édifices rivalisent volontiers de pertinence et de splendeur, ils cristallisent également les passions. Cette anthologie n'a pas pour vocation d'opposer les déclarations d'intentions ni de dresser un inventaire des styles et des tendances, mais de rendre hommage, à travers une polyphonie de témoignages, à une discipline qui s'impose aux regards de tous, donnant la parole à quelques-uns de ceux qui contribuèrent à créer les espaces dans lesquels s'est forgée l'histoire des hommes. De ce choeur de voix se détachent notamment celle de Leon Battista Alberti, Alvar Aalto, Walter Gropius, Georges Eugène Haussmann, Victor Hugo, Friedensreich Hundertwasser, Alfred Kubin, Adolf Loos, Lewis Mumford, Le Corbusier, Christian de Portzamparc, Jean Prouvé, Camillo Sitte, Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, Frank Lloyd Wright...