Présentation d'une centaine de maisons remarquables bâties depuis 1900, qui, célèbres ou méconnues, révèlent les valeurs et les tendances de leur époque.
On se souviendra du poème de Baudelaire : « La forme d'une ville / Change plus vite, hélas ! que le coeur d'un mortel ». En trois essais décisifs, Rem Koolhaas, l'enfant terrible de l'architecture contemporaine qui vient d'être distingué par le Lion d'or de la biennale de Venise, nous oblige à tourner la tête vers ce que nos villes sont devenues. Qu'est-ce qu'un paysage urbain ? Comment le décrire ? Comment s'y repérer ? Et que peut être aujourd'hui le travail de l'urbaniste ? Ces questions, Koolhaas ne les adresse pas aux spécialistes mais aux femmes et aux hommes qui vivent dans les villes, qui marchent dans les villes, qui veulent respirer dans les villes.Dans « Bigness », Koolhaas analyse les présupposés théoriques de l'architecture : sa place dans la pensée de la ville ; dans « La Ville générique », il observe la métropole contemporaine ; dans « Junkspace », il secoue bien des préjugés de la modernité.Koolhaas, qui fut aussi journaliste et scénariste pour le cinéma, est un écrivain. Il conçoit d'ailleurs la ville comme un grand récit où s'écrivent les récits de nos vies. Le lecteur se sentira pris par la main par cette écriture tendue souvent provocatrice, parfois lyrique et toujours précise. C'est tout autrement qu'il regardera son cadre de vie après avoir lu Junkspace. Il pourra, lui aussi, repenser l'espace urbain.Rem Koolhaas (né à Rotterdam en 1944) est architecte et urbaniste. Son agence l'OMA (Office for Metropolitan Architecture - Agence pour l'architecture métropolitaine) est mondialement connue pour ses contributions pratiques et théoriques à la réflexion sur l'urbanisme.
Figure majeure et originale des landscape studies anglo-saxonnes, Jackson (1911-1996), fut successivement touriste-reporter un Europe, romancier, cow-boy, officier de renseignement, ranchero, éditeur, et visiting professor dans quelques-unes des plus grandes universités américaines. Les nombreux essais qu'il a consacrés à la lecture des paysages occidentaux et a leurs mutations conjuguent une observation de première main avec une culture historique exceptionnelle et une grande indépendance d'esprit qui s'exprime dans une prose souple et maîtrisée. Dans la Nécessité des Ruines, l'un de ses recueils les plus aboutis, ce précurseur de l'enseignement du paysage livre une sorte de testament : de la balade considérée comme un des beaux-arts.
Dans cet essai inédit en français, paru initialement à Londres en 1971, l'auteur s'attache à établir des analogies entre le jugement qui relève du droit anglo-saxon et le jugement en matière d'architecture. En établissant d'étonnants parallèles entre ces deux champs, il entend conforter l'une des ambitions majeures qui traversent l'ensemble de son oeuvre, à savoir montrer que l'architecture est fondamentalement un métier qui, s'il entretient des rapports avec les arts plastiques, a pour destination essentielle de répondre à des besoins sociaux et des exigences pratiques. En cela, estime Collins, l'architecture a plus à voir avec les professions qui relèvent du droit ou de la médecine qu'avec les pratiques artistiques des peintres ou des sculpteurs.
À plusieurs centaines de mètres au-dessus du sol, embarquez pour un tour du monde des gratte-ciel ! De l'Amérique du Nord, où ils jaillirent à l'aube du XXe siècle, à l'Europe puis aux capitales asiatiques, découvrez les secrets de construction de plus de 45 «monuments» de l'architecture : présentation des projets, description des contraintes topographiques, choix des matériaux, données techniques, astuces de conception... le tout agrémenté d'anecdotes historiques, de portraits d'architectes et de promoteurs, sans oublier le rappel des polémiques liées à l'érection de ces géants de pierre, de verre et d'acier.
Le Flatiron, le Chrysler Building, le One World Trade Center de New York, les Absolute Towers de Mississauga, la Torre Costanera de Santiago, le Shard et le «Gherkin» de Londres, l'Evolution Tower de Moscou, le Lotte World Tower de Séoul, le Shanghai World Financial Center, le Kingdom Center de Riyad ou encore le Burj Khalifa de Dubai... tous ces gratte-ciel légendaires prennent la pose et dévoilent en plus de cent photographies et plans de coupe l'incroyable histoire de leur réalisation.
192 pages, ill., sous c
Architecture naturelle présente une série de constructions qui dialoguent directement avec le monde de la nature par leur localisation, par les matériaux utilisés et par l'emploi limité de techniques autres qu'artisanales. Ce sont des oeuvres qui tirent parti des ressources d'un lieu, des caractères spécifiques d'un site, ainsi que des processus de croissance et des phénomènes spontanés et accidentels. Elles interrogent notre sentiment de la nature, mettent en cause notre sensibilité et nos préjugés pour suggérer une approche de l'environnement naturel moins conflictuelle et négligente, plus douce et bienveillante. Nous avons voulu convier le lecteur, visiteur de ce petit musée de papier, à faire l'expérience significative d'espaces surprenants, de matériaux bruts, d'odeurs pénétrantes, qui ouvrent de nouveaux axes de réflexion sur la relation que notre civilisation et chacun d'entre nous entretiennent avec la nature. Il est question dans ces réalisations d'écologie, de paysage et d'environnement, abordés avec les moyens de l'art : peu de messages directs, donc, mais une forte capacité à proposer de nouvelles approches, en liaison avec la psychologie, la sensibilité et la culture de l'homme contemporain. Autre sujet de fascination : la beauté de ces travaux, singulière, âpre et souvent inquiétante, que dégagent avec force les dessins, les photographies et les comptes rendus. Les auteurs de ces oeuvres oscillent entre plusieurs courants de l'art contemporain - Art dans la nature surtout, mais aussi Land Art, Earth Art, art environnemental, Bio-art, art conceptuel - et appartiennent à des cultures et des pays divers. On assiste à une forte présence du monde anglo-saxon, contrebalancée par une représentation significative d'artistes originaires du Japon et de presque tous les grands pays d'Europe : Allemagne, France, Italie, Autriche, pays scandinaves. oeuvres de : Jackie Brookner, Gilles Bruni & Marc Babarit, Patrick Dougherty, Chris Drury, Olafur Eliasson, Ex.Studio, Mikael Hansen, Ichi Ikeda, Yutaka Kobayashi, Giuliano Mauri, François Méchain, Architects, David Nash, Edward Ng, Nils-Udo, Sanfte Strukturen, Armin Schubert.
tout au long du xxe siècle, les architectes n'ont cessé de réagir aux conséquences de la révolution industrielle en faisant entrer dans le champ de leurs recherches et de leurs réalisations des thèmes et des procédés nouveaux qui avaient en commun de répondre à des objectifs devenus impérieux : l'amélioration de l'équilibre entre l'homme et son environnement urbain, la protection et la mise en valeur des espaces naturels.
aussi, cette écologie architecturale s'est-elle attachée à proposer des alternatives pour : adapter l'architecture urbaine à la croissance démographique de l'ère post-industrielle ; mieux gérer l'extension incontrôlable des villes et de leurs périphéries qui s'était faite au détriment des espaces naturels ; favoriser les économies d'énergies rendues indispensables par les crises pétrolières et les déficits en eau ; participer à la lutte contre les pollutions de tous ordres ; restaurer et réhabiliter les friches industrielles ou les sites naturels endommagés ; contribuer au développement durable en privilégiant les matériaux, les modes de production et les savoir-faire traditionnels et locaux ; respecter les normes environnementales en vigueur, voire contribuer à leur définition ; créer des espaces de vie harmonieux, esthétiques et confortables qui réconcilient l'homme avec son habitat.
parmi les nombreux architectes aujourd'hui engagés dans la défense d'un habitat plus écologique et d'une nature mieux protégée, certains se tournent vers les visionnaires du siècle passé - dont les "excentricités" ont désormais valeur de modèles -, tandis que d'autres proposent, non sans provocation, d'ingénieuses combinaisons de nouvelles technologies et d'expériences avant-gardistes. c'est toute l'histoire de cette intégration progressive des questions environnementales dans l'habitat que retrace cette architecture écologique, outil précieux pour les praticiens et étudiants en architecture, mais également pour tous ceux que concerne l'avenir de notre planète.
Le Linteau a déjà publié la traduction de Costruire correttamente en 1997 sous le titre Savoir construire ; en accord avec la traductrice, nous avons pensé que cette traduction pouvait être améliorée, ce qu'elle a accepté de faire avec l'aide de Jean-Marc Weill, notamment pour les parties plus techniques, d'où le changement de titre. Nervi est l'un des rares ingénieurs-architectes des temps modernes qui ait cherché - et réussi - à intégrer dans ses réalisations les héritages romain et rationaliste. C'est sans doute le secret de sa réussite... et l'intérêt de son livre.
Fuyant l'Allemagne nazie en 1933, Taut a passé trois ans au Japon. Son regard sur la maison japonaise, très éloigné de la condescendance habituelle des Européens, est bienveillant, attentif et fouillant plus loin que le simple aspect des choses. C'est le regard d'un architecte et d'un architecte qui a principalement construit des logements sociaux, donc doublement attentif à la façon d'habiter et de vivre.