Personnalité charismatique du XIIe siècle, Hildegarde de Bingen, abbesse bénédictine allemande, fut longtemps méconnue en France. Ce n?est qu?en mai 2012 que le pape Benoît XVI annonce sa canonisation et quelques mois plus tard lui confère le titre exceptionnel de docteur de l?Église.
Son ?uvre immense touche à tous les domaines et se révèle profondément moderne. Ses trois ouvrages théologiques retranscrivent ses visions, le message que Dieu lui dicte. Ils sont enrichis d?illustrations exécutées sous sa direction, chef d'o??uvre de l?enluminure. Ses écrits scientifiques abordent tant de sujets qu?aujourd?hui les adeptes de la naturopathie, de la phytothérapie, de la lithothérapie, de l?environnement s?y retrouvent. Elle aborde librement la gynécologie et la sexualité. Elle est la première compositrice de musique sacrée du Moyen Âge et linguiste elle créé une langue.
Voix publique, elle se fait écouter des grands personnages de son époque. Hildegarde s?adresse à tous les publics. Cette femme fascinante, attachante, aux multiples talents, suscite l?admiration et le respect.
Mais qui sont ces troubadours, trouvères et jongleurs qui peuplent le monde médiéval ?
La peste noire du XIVe siècle a fait disparaître 40 % de la population en 5 ans. On ne peut pas comprendre l'Europe médiévale sans connaître l'histoire de ce traumatisme collectif.
Cette synthèse illustrée permet de comprendre ce qui fut à l'origine de ce choc entre l'Occident et l'Orient et qui occupa deux siècles de notre histoire. Le mot "croisade" a pris un sens agressif et violent, qui peut prêter à malentendus. Il est donc indispensable de redéfinir précisément les lieux, les acteurs et les motivations des huit croisades qui se sont succédé au Moyen Âge dans la partie orientale de la Mediterranée, de 1096 (arrivée des premiers Croisés à Constantinople) à 1303 (abandon par les templiers de l'îlot de Rouad, en face de Tartous actuellement en Syrie) dans un espace géographique qui va de Tunis à Istanbul.
Après les événements, il y eut les récits et surtout les interprétations longtemps favorables aux seuls Croisés : les massacres de ces campagnes militaires étaient soit exaltés soit passés sous silence et les conséquences des Croisades en tant que contacts entre deux cultures étaient totalement occultées. Or la culture arabo-islamique que rencontrèrent les Croisés était parfois plus évoluée (techniques militaires, mathématiques, médecine, hydraulique...) et elle se répandit en Occident.
Traitant de tous les aspects politiques et religieux, ce texte permet de nuancer la propagande véhiculée sur les Musulmans, et de voir la complexité des communautés religieuses en présence, notamment du côté des Chrétiens d'Orient (orthodoxes de l'Empire byzantin).
Pour évoquer la France au Moyen Âge, ce livre invite le lecteur à parcourir des lieux symboliques de cette période (château, village, cathédrale, ville.). Bien entendu, chaque voyage à ses limites ; il serait impossible d'aller partout en quelques pages, le propos se concentrera sur la France entre le XIe et le XVe siècle. Ce voyage commence dans un donjon féodal de l'an mil et se termine par les appréhensions des hommes et des femmes de la fin du Moyen Âge, conscients qu'un monde se termine et qu'un nouvel ordre se fait jour.
Un itinéraire n'est jamais neutre et un bon guide se plaît à faire découvrir aux visiteurs des sites inexplorés. Ces quelques échappées ménagées sur des paysages inattendus des temps jadis, soulignés par la beauté des images que nous a laissées cette époque, ne suffiront pas à évoquer toute la richesse d'une période aussi complexe, mais permettront de s'attarder dans ses étapes les plus accueillantes.
À l'heure où paraissent les séries TV "Vikings" et "The Last Kingdom", ce livre vous permettra de découvrir la véritable histoire de la rencontre des mondes scandinave et celte.
Fous, malades, déviants, dissidents, brigands, délinquants... Sophie Brouquet dresse le portrait haut en couleur des exclus et des marginaux de la société médiévale.
Cet ouvrage nous offre une étude historique éloignée des clichés habituels sur la femme au Moyen Âge, à l'aide de textes peu connus et d'une iconographie originale.
La femme y est dévoilée dans toute la diversité de ses âges et de ses conditions sociales, depuis la petite fille jusqu'à la veuve, en mettant l'accent sur sa place dans la famille, les rapports au sein du couple et la sexualité, le rôle primordial de la maternité.
Ce sont des femmes actives, travaillant aussi bien à la ville qu'à la campagne, des femmes d'argent et de pouvoir, des intellectuelles et des religieuses, mais aussi des exclues et des marginales qui seront tour à tour présentéesau travers de quelques figures phares comme Hildegarde de Bingen, Christine de Pizan, Aliénor d'Aquitaine, etc.
? Au Moyen Age, les sujets de crainte sont multiples et les événements violents (invasions, épidémies...) fréquents.
? Cette vision très pessimiste, très noire, mérite cependant d'être relativisée. La terreur n'est pas permanente, tout le monde n'a pas peur des mêmes choses au même moment.
? On s'apercevra, au fil des pages, que certaines craintes ont peut-être été exagérées, tandis qu'on découvrira d'autres motifs d'avoir peur, qui nous surprendront et qui, parfois, nous seront étrangement familiers.
De l'amour courtois aux laids des troubadours en passant par les étuves, Gérard Lomenc'h nous raconte un Moyen Âge dont la crudité cède souvent la place aux plus subtils raffinements.
Deux historiens spécialistes de la Tapisserie de Bayeux nous font découvrir, en images, l'épopée de Guillaume le Conquérant et nous plongent au coeur de la civilisation du Moyen Âge.
La Tapisserie de Bayeux - Mystères et révélations d'une broderie du Moyen Age La Tapisserie de Bayeux continue de fasciner tous ceux qui viennent la contempler. Ce chef-d'oeuvre unique du XIe siècle, qui a survécu à tous les périls, a fait l'objet de nombreux travaux de recherche depuis deux siècles. Et pourtant, sur bon nombre de questions, elle conserve ses secrets.
Les auteurs nous montrent tout ce que la Tapisserie nous apprend sur le Moyen Age, ils présentent ce que la recherche a révélé d'inédit sur cette oeuvre, et tentent d'élucider bien des mystères : pourquoi la fille de Guillaume reçoit-elle une giffle ? Que signifie la présence d'hommes dénudés dans la frise du bas ? Pourquoi Harold est-il bien traité et respecté sur la Tapisserie ? Pour qui travaillent les espions visibles sur plusieurs scènes ? Quand la Tapisserie a-t-elle été vraiment brodée ?
Ce livre est le résultat d?une étude menée à partir du très précieux manuscrit Les Grandes Heures d?Anne de Bretagne.
Conservé dans un coffre-fort de la Bibliothèque nationale de France à Paris, il est l?herbier le plus complet au monde pour présenter les plantes au Moyen Age.
L?auteur, après deux ans de recherches, a expertisé toutes les plantes (350) et défini leur utilisation à cette époque.
Elle nous entraîne en une promenade imaginaire, au cours de laquelle nous retrouvons toutes ces plantes avec leurs origines, leurs légendes, leurs rôles, leurs utilisations. Pour nous qui avons de plus en plus tendance à nous tourner vers leurs pouvoirs bienfaisants, cet ouvrage est une source de découvertes, d'étonnement et d'admiration.
Maurice Meuleau nous conduit sur les pas des chevaliers, ces nobles guerriers célèbres pour leur batailles et leurs quêtes mais également pour l'idéal courtois qu'ils incarnent. A travers une riche iconographie, il nous fait découvrir leur vie quotidienne remplie de tournois, de batailles contre des dragons, de croisades et d'intrigues amoureuses.... et nous emmène à la rencontre des chevaliers célèbres.
En nous invitant à découvrir la table au Moyen Age, Eric Birlouez nous entraîne dans un univers d'une éblouissante richesse sensorielle et symbolique. A la table des seigneurs, les plats étaient parfois colorés en jaune orangé ou en rouge vif. Ils étaient généreusement assaisonnés de coûteuses épices aux subtils arômes. Certains mets présentaient un degré de raffinement inouï, tels ces cygnes au bec et aux pattes dorés à l'or fin, servis revêtus de leurs plumes et avec les ailes déployées.
Le festin médiéval était un spectacle «total», qui se déroulait selon un rituel très codifié et qu'agrémentaient musiciens et conteurs, jongleurs et acrobates. Cet ouvrage nous parle aussi du pain et des bouillies de céréales, des humbles légumes et des modestes plats de fèves. C'est-à-dire de la nourriture des pauvres... qui constituaient les neuf dixièmes de la population ! Il évoque également l'alimentation des moines et nous rappelle que l'Eglise imposait, aux religieux comme aux laïcs, la stricte alternance des jours «gras» et des jours «maigres».
Le style d'alimentation du mangeur médiéval devait impérativement être conforme à son rang social. C'est pourquoi, en nous penchant sur les tables du Moyen Age, nous en apprenons beaucoup sur la société de l'époque, sur son organisation et ses activités économiques, sur ses normes culturelles et sa symbolique.
Les livres ne sont pas seulement un texte mais aussi un fabuleux répertoire d'images, ce qui explique la fascination qu'exercent encore sur nous les manuscrits médiévaux.